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La boîte à outils de la Prise de décision

Chapitre VIII : Adopter les attitudes clés de la prise de décision

  • Retrouvez 9 fiches outils dans ce chapitre
  • Publié le 11 déc. 2017
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La boîte à outils de la Prise de décision

8 chapitres / 59 fiches

La décision est souvent abordée en tant que résultat de méthodes, outils et techniques. Bien qu'ils soient indispensables pour faciliter la décision et assurer son application, ces instruments ne sont pas à eux seuls un gage de réussite. La plupart des chercheurs s'accordent à dire que l'émotion est une caractéristique essentielle de la prise de décision et se décline en 3 types : les émotions liées à une expertise sur la décision à prendre, les émotions associées à une expérience émotionnelle antérieure, et les émotions spontanées sans lien avec une expertise ou une expérience passée.

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Les attitudes néfastes à la prise de décision

  • Comment un décideur imagine-t-il et évalue-t-il ses choix ? Le modèle de prise de décision souvent utilisé est basé uniquement sur une évaluation des gains attendus au regard des coûts supportés.
  • L'indépendance. Si le décideur ne tient pas compte des contraintes du contexte dans lequel la décision est prise, il risque d'arrêter son choix sur une option qui demande trop de changements de règles.
  • L'impulsivité. Trop d'enthousiasme nuit et l'impulsion est souvent l'ennemi de la raison quand il s'agit d'estimer la faisabilité de la décision.
  • L'invulnérabilité. Ne pas évaluer les risques à leur juste valeur dessert la décision, mais avant tout, c'est un frein à son acceptation. De plus, cette attitude est souvent associée à un comportement de domination qui bloque toute collaboration.
  • La résignation et l'inhibition. Accepter une décision sans en être convaincu créera un contexte favorable aux rancoeurs et à l'abandon du choix dès les premiers écueils.

Les attitudes qui facilitent la prise de décision

  • Envisager la problématique avec un regard différent. Parfois, faire un pas en arrière est la meilleure façon d'aller de l'avant.
  • Prendre des décisions fondées sur des preuves ou des observations validées. Souvent, le décideur a tendance à utiliser son jugement et à appuyer sa décision sur des éléments issus de sa propre expérience même lorsque les circonstances ne sont pas identiques.


  • Bousculer le statu quo. Les individus ont tendance à privilégier le statu quo au changement et à rester dans leur zone de confort.
  • Obtenir des opinions indépendantes et divergentes. Prendre l'habitude de s'ouvrir aux opinions des autres de recueillir un large éventail de points de vue et surtout d'envisager toutes les possibilités.
  • Donner la parole et favoriser l'échange d'informations. Encourager le franc-parler et créer un climat où les individus peuvent parler sans détour même si cela dérange.
  • Apprendre à reconnaître les risques. Ce type d'exercice peut aider à distinguer les pièges éventuels d'une décision et à prendre des mesures pour les éviter. Même une décision bien conçue comportera des problèmes potentiels. Le décideur doit étudier tous les faits, bons et moins bons, sans sous-estimer les investissements et les efforts requis.
  • Oublier les erreurs passées. Prendre des décisions éclairées signifie tenir compte des faits qui sont disponibles à ce moment-là.
  • Être honnête avec soi-même. Prendre conscience de ses motivations peut aider à demeurer objectif et à chercher la solution optimale.
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