"Vigi, alter, slow, social ou émo" : quel shopper êtes-vous ?
Soon Soon Soon a décrypté cinq profils de shoppers pour la prochaine édition du salon Equipmag. Découvrez le résultat et apprenez de nouveaux mots...
Je m'abonneEquipmag, dont la 29ème édition se tiendra du 16 au 18 septembre prochain, a demandé à Soon Soon Soon (premier cabinet de tendances crowdsourcé) de réaliser une étude sur l'innovation en matière de shopping. A travers sa communauté (800 personnes) partout dans le monde, le cabinet a identifié 5 profils de shoppers : le "Vigi-Shopper" ou le watcher, le "Slow-Shopper" ou le careshopper, le "Social-Shopper" ou l'influenceur, "l'Emo-shopper" ou le "Whaou-addict" et enfin l'Alter-Shopper ou le norm-core (voir ce que renferme ces nouvelles appellations dans les pages suivantes).
En complément de ces profils, Equipmag a demandé à OpinionWay de quantifier ces profils dans la, population française 1 à travers deux questions : " Quels sont les éléments qui vous séduisent le plus chez une enseigne ? " et " En général, à quoi sont dus vos coup de coeur ? ".
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1- Sondage réalisé en avril dernier sur un échantillon de 1008 français représentatifs de la population
Le Vigi-Shopper ou le watcher
C'est un consommateur pragmatique. Amoureux de la vérité, il est attentif, scrupuleux et cherche à s'assurer que les marques sont bien en cohérence avec leurs discours. Sa première motivation : la sincérité. Il cherchera donc toujours à vérifier que les informations données par les marques (via l'emballage, les publicités, etc.) sont bien conformes à la réalité des faits. Il est également très attentif à la qualité sanitaire des produits, à leur traçabilité et friand des allégations et des labels.
Dans sa relation avec les Vigi-Shopper, la marque aura tout intérêt à faciliter l'acte d'achat en donnant les informations les plus pertinentes, les plus claires et les plus rapides possibles.
Exemples d'expériences shopping pour le séduire :
- Une application smartphone qui livre toutes les informations à connaître avant d'acheter un aliment.
- Un capteur qui permet de sonder un fruit pour savoir s'il est bio.
- Des vendeurs en magasin disposant d'une application sur tablettes pour comparer les prix proposés sur internet.
- Un site de vente qui permet d'accéder aux conseils de sa communauté avant d'acheter.
- Une présence dynamique de l'enseigne ou de la marque sur les réseaux sociaux pour répondre instantanément à ses questions.
Le Slow-Shopper ou le careshopper
C'est un amoureux des petits producteurs qui privilégie par exemple les circuits courts. L'économie locale, l'environnement, les traditions liées au savoir-vivre font sens pour ce profil. On pourrait résumer en disant que c'est un " bobo " qui croit dans le commerce de proximité, respecte un certains principes environnementaux et sociaux, sans pour autant envisager de dimension militante dans cette action. Pour le séduire, les marques et les enseignes peuvent proposer de transformer l'acte d'achat en acte " zen " de déconnexion en lui proposant de ralentir et faire de son séjour en boutique un moment de sérénité.
- Une agriculture urbaine et locale pour récolter facilement la cueillette des fruits et légumes.
- Un ticket de file d'attente qui affiche un extrait de roman dont la longueur dépend de l'attente estimée.
- Un lieu qui impose un silence à ceux qui viennent découvrir ses produits bio et locaux.
- Une expérience de shopping détachée des intrusions publicitaires.
- Un concept d'épicerie sans emballage.
Le Social-Shopper ou l'influenceur
Ultra-connecté, le Social-Shopper transforme sa consommation en récit de lui-même. Il soigne son image, raconte ses achats ... qu'il met en scène dans des vidéos-tutoriels pour les faire circuler auprès de sa communauté. C'est aussi un consommateur-expert, un semi-pro, qui a le sens de l'innovation. Les forums et les blogs lui permettent de faire passer le message de sa parfaite connaissance des sujets. Afin de transformer ce shopper en véritable ambassadeur de leur marque, les enseignes ont tout intérêt d'offrir au Social-Shopper les moyens technologiques de ses communications.
- Un site internet crowdsourcé qui permet de retrouver les vêtements portés par les stars ou trouvés sur les photos d'un magazine.
- Repérer un vêtement, un produit de beauté ou un objet dans un magazine et pouvoir l'acheter en ligne.
- Des cintres affichant le nombre de " likes " facebook d'un produit ou un flash-code permettant d'épingler un produit sur Pinterest.
- Un programme de fidélisation fonctionnant sur la base de selfie et photos de consommateurs.
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L'Emo-shopper ou le whaou-addict
l'Emo-shopperveut vivre un moment intense et inoubliable. Il recherche du plaisir et des émotions. Les concept-store, les "boutiques-univers", les pop-up stores sont son terrain de jeu. Bref un hédoniste de la consommation qu'il envisage comme un loisir.
- Regarder une vidéo et acheter la tenue du héros grâce à une fonctionnalité disponible sur sa télécommande.
- Faire du shopping en boutique mais 100% automatisé : scanner l'étiquette du jean, choisir sa taille et la couleur désirée avant d'être invité en cabine d'essayage. Et acheter à l'une des caisses automatiques...
- Choisir sa voiture sur un " site de rencontres " qui propose de trouver le "perfect match" en fonction de la couleur, des options disponibles, de son budget...
- Retrouver l'ambiance de son magasin lors d'achats en ligne via un site qui recrée l'atmosphère sonore du lieu.
- Siroter un expresso
L'Alter-Shopper ou le norm-core
C'est un addict des circuits alternatifs. Il aime les FabLabs et le DIY (Do It Yourself). Il se forme aux métiers de l'artisanat 2.0 (imprimantes 3D collaboratives etc.). Faire du shopping reste une activité rare pour lui. C'est seulement une nécessité et répond à un besoin immédiat. Pour toucher ces consommateurs, les marques et les enseignes devront veiller à faciliter l'acte d'achat au maximum, et en le concentrant sur sa partie strictement fonctionnelle.
- Mobiliser sa communauté pour soutenir les commerces du quartier.
- Solliciter un inconnu pour faire son shopping à l'étranger.
- Acheter des prototypes en magasin, hors commerce habituel.
- Construire ses meubles en open-source.
- Privilégier le partage à l'achat.
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