Ogilvy One : une organisation en 3D
Le réseau Ogilvy propose trois niveaux de coordination à ses clients : la communication centralisée, la localisation centralisée et la décentralisation. Non exclusives les unes des autres, ces trois options peuvent être utilisées en parallèle selon le type d'opération menée.
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La première formule permet de gérer des opérations multinationales depuis
le siège du client. « Ce qui génère des économies d'échelle - plus de 30 %
comparé à du délocalisé -, garantit une meilleure cohérence de la communication
et donne la possibilité de faire des opérations dans de petits pays qui
n'auraient pu faire des campagnes isolément », résume Olivier Allardi, partner
chez Ogilvy One France. Cette organisation permet aussi de centraliser les
résultats des campagnes. Chez Air France, 80 % des mailings s'inscrivent dans
ce schéma. Condition de réussite : ne pas imposer aux marchés mais expliquer
les procédures, dialoguer en permanence pour que leurs équipes locales ne se
sentent pas dépossédées. Seconde formule, la localisation centralisée qui offre
aux pays la possibilité de s'exprimer dans un cadre défini en central. Exemple
: une opération de stimulation de points de vente dans plusieurs pays. « Nous
avons coordonné la réflexion sur la mécanique du jeu, la création du mailing,
la chaîne de fabrication et la gestion des retours », poursuit Olivier Allardi.
La mécanique de jeu conçue en central a été adaptée en fonction des objectifs
commerciaux sur chacun des marchés, et la partie incentive pouvait également
doser de façon différenciée le poids de l'individuel ("rémunération" de
l'effort d'un salarié) ou collectif (reconnaissance de l'effort de l'équipe).
Les agences du réseau Ogilvy ont traduit et adapté localement les textes des
messages envoyés en français ou en anglais. Troisième cas de figure : le
marketing 100 % local. Exemple : Ogilvy One Madrid conçoit une création avec le
client local. « A Paris, nous vérifions simplement que l'offre est cohérente
par rapport à la communication globale, qu'elle respecte la charte graphique et
donnons le feu vert budgétaire », commente Joëlle Tison, managing directing
senior partner. Les pays peuvent aussi utiliser des mécaniques éprouvées
capitalisées dans le SCAF (Solution Center Air France), une sorte de boîte à
outils maison regroupant les problématiques les plus couramment utiles
(recrutement, promotion, fidélisation, stimulation...). Elle sera disponible
sur Internet à la fin de l'année.