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DossierPoubelle, morale et marketing

Publié par AMELLE NEBIA le

5 - Cinq points pour comprendre et en finir avec le gaspillage

Le gaspillage alimentaire en bref.

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1. Comportements

Si nous jetons jusqu'à 80kg de nourriture par an et par personne, une modification de nos comportements réduirait ce gaspillage de 25%.

2. Une société plus responsable

"Lutter contre le gaspillage alimentaire, c'est un choix contre l'égoïsme et l'individualisme, pour une société plus solidaire et responsable. Car il y a quelque chose de scandaleux, de profondément injuste, dans le fait de jeter de la nourriture quand tant de Français dépendent de l'aide alimentaire", selon Guillaume Garot, ex-ministre délégué à l'Agroalimentaire et créateur du Pacte national de lutte conte le gaspillage alimentaire.

3. Tout le monde jette

Les ménages et l'industrie seraient responsables de la plus grosse partie de ce gaspillage. Soit respectivement 42% et 39% du total. La restauration collective et commerciale y contribue à hauteur de 14%, le commerce et la distribution, de 5%. Pour cette dernière, cela représente 2,3 millions de tonnes, dont seulement 12% sont valorisés : dons, recyclage en énergie...

4. Sensibiliser n'est pas stigmatiser

La prise de conscience et la nécessité de moraliser les comportements ont été récemment portées par les pouvoirs publics. Les entreprises et les marques ont développé, bien avant la première Journée de lutte contre le gaspillage alimentaire (le 16 octobre), des dispositifs de réduction des déchets et des coûts. L'État a annoncé 11 mesures incitatives avec une trentaine de partenaires pour réduire ce gâchis de moitié d'ici à 2020.

5. Les enfants nous éduqueront

Comme pour la lutte en faveur des économies d'énergie ou les risques inhérents à la surexposition solaire, les enfants reçoivent à l'école, mais aussi dans leurs activités de loisirs (médias, notamment), une éducation beaucoup plus "responsable" que celle que leurs parents ont reçue. Les programmes à destination des cantines scolaires (jusqu'aux restaurants universitaires) sont l'une des cibles de l'État.

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Manon Marc

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