Recherche

Réalisation : astuces et conseils
















Alexis Helcmanosky, P-dg de Buongiorno France (300 millions d'e-mails par mois), livre quelques pépites de savoir-faire, à graver dans vos tablettes.

Publié par le
Lecture
4 min
  • Imprimer

• Personnalisez à outrance l'intitulé de vos mails


A ne surtout pas négliger. L'efficacité de l'e-mailing dépend, au premier chef, de l'intitulé du mail. Cette simple ligne textuelle provoquera l'ouverture du message ou sa suppression immédiate. Cet exercice mérite toute votre attention car, avant d'accrocher son client par l'originalité des mots, il faudra penser à le rassurer sur la légitimité de l'envoi. Mentionner le nom de l'expéditeur, la marque en l'occurrence, est vivement recommandé afin d'éviter que les messages ne soient assimilés à des spams. Un plus : penser à ajouter le nom de la liste de permission, c'est-à-dire le nom du prestataire qui envoie l'e-mail afin d'offrir au consommateur une adresse dédiée à ses éventuelles réponses.

• Faites interagir le lecteur


Afin de minimiser les risques de décrochage en cours de lecture, penser à faire interagir le destinataire le plus rapidement possible. La présence, par exemple, d'un champ à remplir rend vos e-mails hyperpuissants. Une astuce chère aux organismes de crédit qui demandent, d'emblée, d'insérer le montant de la somme souhaitée. Quel que soit le moyen, donner la parole au destinataire pour l'impliquer dans le discours du courrier.

• Multipliez les zones cliquables


Elles correspondent à des mots clés susceptibles de retenir l'intérêt du lecteur. Techniquement, il s'agit de liens renvoyant le destinataire vers une autre zone de contenus web, votre site ou celui d'un partenaire, un formulaire d'inscription, etc. Le tracking des clics sur ces mots clés vous ouvrira les portes de la connaissance clients qui viendra alimenter vos bases de données. Vos campagnes successives n'en seront que mieux ciblées.

• Testez avant l'envoi


Un petit échantillon prélevé de vos fichiers peut faire des miracles. N'hésitez pas à tester un envoi sur cette micro-cible une semaine avant la date de diffusion. Si, dans la pire des hypothèses, le message est mal adapté à la cible, vous aurez évité la catastrophe. Dans la plupart des cas, les tests vous permettront d'ajuster des détails et de valider l'efficacité de vos fichiers.

• A bannir, définitivement, de toutes vos campagnes


Les mails à crawler, verticalement ou horizontalement, peu importe. Evitez soigneusement ces e-mails dont le format n'est pas adapté à toutes les dimensions d'écran et qui exigent le recours aux ascenseurs pour être lus. Cette négligence, banale en apparence, a pour effet au mieux de distraire l'interlocuteur, ou pire de l'agacer. Gare, enfin, aux communications obèses ! Au-delà de 60 Ko, c'est la surcharge pondérale, l'une des principales causes de non-ouverture des messages. Ainsi, un mail de 60 Ko demande 1 minute 30 de chargement, soit autant de temps de connexion payé par le récipient (pas glop !).

Cahier réalisé par Nathalie Carmeni

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page