La Fnac travaille sa base de clients fidèles
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«Nous travaillons sur l'adhésion à la marque depuis 1954. Il y a une vraie
relation affective avec l'enseigne », affirme Bernard Mahé, directeur du
marketing opérationnel de la Fnac. Pour mieux répondre aux attentes de ses 1,2
million d'adhérents au programme de fidélisation (carte Fnac, mensuel Contact),
l'enseigne du groupe PPR avait besoin d'un outil permettant la différenciation
de ses clients, afin de leur envoyer la bonne invitation pour une
avant-première ou leur proposer le bon produit du catalogue. « Nous utilisons
le produit Marketic One depuis huit mois pour segmenter la base par typologie
», précise Bernard Mahé. Grâce à la mutualisation des coûts engendrés par le
prix d'adhésion au programme, la Fnac est débarrassée de la contrainte de faire
du chiffre d'affaires, comme ses collègues de la grande distribution ou de la
VPC, et peut se concentrer sur la satisfaction de ses clients. « Nous avons
récemment invité Salman Rushdie au magasin de Saint-Lazare. L'idéal dans ce cas
est d'envoyer des invitations aux amoureux de la littérature. » Pour atteindre
cet objectif, il faut que les adhérents renseignent la base en précisant leurs
attentes. C'est le cas via des déclarations spontanées, des questionnaires dans
Contact ou des mails. Pour l'instant, le logiciel n'est pas connecté avec la
base de Fnac. com mais c'est un chantier en cours. « Le Net est un média très
spontané, où le taux de réponses est important », pense le directeur du
marketing opérationnel. La Fnac a choisi le logiciel de Marketic parmi d'autres
prestataires en raison de sa simplicité d'utilisation, qui permet à toute
l'équipe marketing de l'utiliser, et pas le seul spécialiste es-statistiques,
comme c'est le cas pour d'autres produits plus puissants mais plus difficiles à
manipuler. « Ils ont répondu de manière globale et nous ont accompagnés »,
apprécie Bernard Mahé. De plus, le raccordement à la base de données Oracle et
au soft d'extraction Business Objects s'est bien passé. Aujourd'hui, la Fnac
utilise cet outil de CRM dans une démarche volontairement pragmatique : « le
CRM est encore plus riche de promesses que de vraies réalisations », tempère
Bernard Mahé. Prochains chantiers : une connexion à la base web et aux caisses
de magasins.