Investissements pub : le marché fleurit en mai
D'après Kantar Media, le mois de mai enregistre une hausse des recettes brutes pour quasiment l'ensemble des médias. En radio, notamment, l'activité se poursuit avec des indicateurs en forte progression, tant en valeur (+24,1%) qu'en volume (+22,4%) et en nombre d'annonceurs (+14,1%).
Après un mois d'avril en retrait, le mois de mai 2013 enregistre, d'après Kantar Media, une hausse des recettes brutes pour quasiment l'ensemble des médias.
En radio, l'activité se poursuit avec des indicateurs en forte progression, tant en valeur (+24,1%) qu'en volume (+22,4%) et en nombre d'annonceurs (+14,1%). Ce sont les stations musicales qui se montrent les plus dynamiques avec +29,4% de recettes brutes et une durée publicitaire en forte hausse (+35%). Les stations généralistes ne sont pas en reste puisqu'elles enregistrent +15,8% de recettes brutes mais une durée publicitaire qui augmente moins vite (+6,5%) et un nombre d'annonceurs stable (+0,3%). Sur le cumul annuel, les recettes brutes de la radio progressent de +8,7%.
En mai, avec un portefeuille d'annonceurs à l'équilibre (+0,7%), la télévision enregistre une évolution de +7,4% de ses recettes brutes. Les chaînes historiques contribuent pour ¼ à ce résultat avec +2,8% de recettes brutes tandis que les chaînes de la TNT poursuivent leur progression à hauteur de +16,9%. En volume, les deux segments présentent des progressions significatives, soit +18,1% pour les chaînes historiques contre +47,4% pour l'univers de la TNT qui, rappelons-le, s'est enrichi de nouvelles chaînes en décembre 2012. Au cumul, la télévision enregistre +3,5% de recettes brutes.
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En presse, l'activité publicitaire enregistre un écart valeur/volume en mai. Les recettes brutes du média évoluent à la hausse (+3,1%) mais sa pagination perd -4,4% ce mois-ci et les annonceurs y sont moins nombreux (-10%). Les magazines sont toujours impactés par le repli des annonceurs (-8,6%) et accusent -5% de pages publicitaires, impliquant des recettes brutes stables (-0,3%). A l'inverse, et malgré 100 annonceurs de moins sur le segment, les quotidiens nationaux semblent mieux s'en sortir avec +11,5% de recettes brutes et une même évolution de leur pagination (+11,6%). Au final, le mois de mai ne permet pas à la presse de redresser la barre puisque ses recettes brutes reculent de -3,1% sur le cumul annuel.
La publicité extérieure présente -7,7% de recettes brutes en mai, ce qui porte son activité à -9,5% sur le cumul annuel. En cinéma, le mois de mai se caractérise par des recettes brutes en forte hausse (+28,1%) et un nombre d'annonceurs plus important (+20 intervenants). Sur le cumul, la croissance du média s'élève à +8,3%.
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