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DossierLe comportement des consommateurs

Considéré auparavant comme une simple "cible marketing", le consommateur a pris un tout autre statut au fil des dernières années. Informé, exigeant, décodant les discours, n'hésitant pas à utiliser tous les moyens technologiques à sa disposition pour faire entendre sa voix..., il a inversé les rapports et mène le jeu face aux entreprises. Le tout sur fond de nouvelles préoccupations, qu'elles soient éthiques ou liées à la conjoncture économique. Synthèse de ces mouvements qui affectent en profondeur le marketing de ce début de siècle.

Publié par Christophe Moëc le
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Le comportement des consommateurs

1 Glossaire

Découvrez aussi notre dossier 2013 sur le comportement des consommateurs 

Pour comprendre les termes les plus usités lorsque l'on évoque le consommateur d'aujourd'hui.

Achat d’impulsion (ou achat spontané)

Impulse purchase, impulse buying. Achat non prémédité avant d'entrer dans le point de vente et réalisé à la vue de l'article ou de ses conditions de vente (prix, promotion, quantités limitées, modalités de paiement…). Il s'est considérablement développé avec l'essor de la distribution en libre-service. « Ces achats sont par définition plus spontanés, moins contrôlés, plus émotionnels que rationnels et s'accompagnent pratiquement toujours de commentaires affectifs » observent Christian Derbaix et Michel Tuan Pham. Le temps consacré à l'achat, ou en tout cas celui consacré au processus de décision, est en général beaucoup plus court que pour un achat raisonné ou tout au moins prémédité. « L'achat impulsif renvoie à des expériences variées en termes de motivations, de processus de réponse du consommateur mais aussi d'évaluation des conséquences d'un tel achat. Le désir lié à l'impulsion découle de l'état affectif du consommateur à un moment donné, dans une situation donnée, mais risque alors de disparaître avec cet état, ou bien peut provenir d'une exceptionnelle adéquation entre les désirs et besoins d'un consommateur et le potentiel émotionnel, expérientiel et symbolique d'un produit ; dans ce dernier cas l'impulsion ne cessera qu'avec l'achat », précisent Annie Bonnefont et Magali Giraud.

Comportement du consommateur

Manière d'être, d'agir et de réagir d'un consommateur directement accessible à l'observation extérieure. Caractéristique de l'action et de la réaction d'un consommateur face à une situation particulière, en fonction d'un environnement physique et psychologique particulier, le comportement peut être influencé par de nombreux stimuli (type de produit, attitude et degré d'implication du consommateur, situation d'achat, groupes d'influence et leaders d'opinion, effet de mode…), le plus souvent variables d'un individu à l'autre. Il exprime ce que les individus font, par opposition à ce qu'ils disent ou même disent qu'ils font. « La stimulation de la demande dépasse l'idée naïve de satisfaction des besoins au sens strict, décriée par certains. L'analyse du comportement du consommateur cherche à identifier les déterminants de ce comportement (besoins, motivations, attentes, critères de choix, etc.) en vue de permettre à l'entreprise de s'y adapter ou de les influencer dans une vision concurrentielle. On se situe dans une perspective dynamique », explique Bernard Pras.

Marketing générationnel

Déclinaison du marketing reposant sur l'identification et le ciblage de générations particulières. Bien que la variable « âge » soit prise en considération, il ne faut pas confondre la démarche du marketing générationnel avec celle qui consisterait à pratiquer une segmentation démographique. Une classe d'âge comporte une moyenne fixe. Alors qu'une génération comporte une moyenne qui évolue dans le temps. S'il fallait considérer une variable chronologique, ce ne serait pas l'âge de l'individu, mais son année de naissance. Dans ces conditions, une génération réunit des individus qui ont sensiblement le même âge et qui partagent majoritairement les mêmes centres d'intérêt, les mêmes expériences, les mêmes manières de penser, les mêmes valeurs sociétales… L'étude de la génération (Boomers, Xers, Yers, Matures…) comme variable marketing discriminante remonte aux années 1960 avec les travaux Daniel Yankelovich. L'approche est définitivement admise comme pertinente lors de la parution du livre de J. Walker Smith et Ann Curlman du cabinet Yankelovich Partners Inc., Rocking the Ages, en 1997. On parlera alors de marketing « transgénérationnel » d'une marque lorsque celle-ci cherche à atteindre indifféremment plusieurs générations. Benoît Heilbrunn explique à ce sujet que : « Les marques transgénérationnelles jouent donc un rôle symbolique majeur d'inversion des rapports d'autorité (et donc de pouvoir) entre les générations. Ainsi, par leur rôle d'éducation à l'autonomisation des enfants qui font de ces derniers des ambassadeurs efficaces, de telles marques modifient les structures hiérarchiques et les rapports d'autorité sous-jacents notamment au sein de la famille. La marque transgénérationnelle a donc toujours plus ou moins un rôle de subversion idéologique si l'on considère comme idéologiques les systèmes de représentation qui s'orientent vers la stabilité et la reproduction de l'ordre établi. »

Marketing des seniors

Déclinaison du marketing qui considère l'ensemble grandissant des individus âgés de plus de 50 ans comme une cible marketing spécifique. D'où la conception de produits, de services, de supports de communication, et de messages publicitaires adaptés à leurs attentes. Du fait de leur importance économique, on parle parfois de pouvoir gris (gray power) eu égard à la couleur traditionnelle naturelle de leurs cheveux. « Aucune force n'aura un plus grand impact sur notre environnement politique, social, culturel et commercial dans les premières années du XXIe siècle que le vieillissement des baby-boomers […]. Les hommes du marketing qui espèrent prospérer sur le marché mature du futur devront connaître autant d'informations que possible sur la génération du baby-boom : sa composition démographique, ses styles de vie, ses attitudes et ses comportements de consommation », analyse Jeff Ostroff.

Marketing communautaire

Approche marketing qui consiste à identifier des groupes d'affinité dans le but de leur adresser un message spécifique ou de leur faire une offre adaptée. Ce qui distingue ces communautés (ou tribus) des segments déjà mis à profit par le marketing, c'est qu'elles réunissent des individus dont les caractéristiques, habituellement mises à profit par la segmentation, peuvent être très différentes. Se réunissant davantage sur des idées communes, des valeurs partagées ou des sentiments communautaires par exemple, leur identification ainsi que la localisation de leurs membres est souvent plus difficile et leur mode de constitution ne répond pas toujours à un processus structuré et prévisible. L'exemple classique est celui des clubs de motocyclistes Harley Davidson, mais les technologies de l'information ont permis la constitution de nombreuses « communautés virtuelles » via l'Internet, autour de centres d'intérêt multiples et variés. À l'extrême, le marketing communautaire peut être tenté de créer ces nouveaux groupes. On utilise parfois l'expression « marketing tribal ». Bernard Cova et Marco Roncaglio expliquent que : « Ainsi, le marketing tribal se distingue moins par son territoire que par un regard qui lui est propre, plus holistique qu'individualiste. Le marketing tribal s'encombre donc peu de segments, niches et autres styles de vie qui forment le fondement du marketing management. Il ne s'intéresse guère à ces regroupements fictifs d'individus aux caractéristiques homogènes mais déliés. Au contraire, il prend pour unité d'analyse des personnes hétérogènes mais inter-reliées : des personnes qui, au travers d'émotions et d'expériences partagées, construisent et renforcent leurs liens à saveur communautaire, c'est-à-dire des tribus dites postmodernes. »

Marketing relationnel

Déclinaison du marketing qui repose sur les interactions et la nature de ces interactions à moyen-long terme entre le vendeur, d'une part, et l'acheteur et/ou le consommateur d'autre part. Il vise dès lors à privilégier la qualité du contact établi avec l'acheteur et/ou le consommateur. « Le marketing relationnel n'est pas gratuit : il implique des hommes et des femmes à la rencontre du public à temps plein manifestant l'intérêt profond de l'entreprise ou de la marque pour son public [...]. En multipliant les microconnexions avec le public, la marque tisse un lien durable. Il s'agit, d'une façon plus ciblée de fidéliser les clients par une politique de relation continue, personnalisée, manifestant que la marque ne s'intéresse pas uniquement au consommateur mais à la personne dans sa totalité » analyse Jean-Noël Kapferer. Björn Ivens et Umrike Mayrhofer observent que : « Pour établir des relations privilégiées avec ses clients, l'entreprise doit leur proposer des avantages spécifiques qui représentent une réelle valeur ajoutée relationnelle. La mise en place d'une démarche relationnelle nécessite un engagement fort de l'entreprise et l'implication de toutes les fonctions concernées. » Enfin, Sabine Flambard-Ruaud explique que : « La notion d'échange relationnel est fondamentalement importante ; le rapport étroit, la liaison entre l'entreprise et le client allant jusqu'au partage d'idées et de valeur. L'engagement et la confiance ressortent comme construits fondamentaux de la création, du maintien et de la rupture des relations. Le marketing relationnel vise la stabilité des relations d'échange fondée sur la fidélité mutuelle non dictée par le contrat formel. »

2 Tendances de consommation

Découvrez aussi notre dossier 2013 sur le comportement des consommateurs 

Sous l'effet de la crise économique, des préoccupations écologiques, éthiques..., le consommateur revoit ses fondamentaux et ses priorités. Afin de pouvoir s'adapter aux nouvelles contraintes qui l'environnent.

Portrait des Français en crise

Baisse du désir de consommer, volatilité de l'opinion, frustrations... Face aux effets de la récession, quelle posture les marques doivent-elles adopter? L'institut d'études TNS Sofres distingue six profils de consommateurs.

Le portrait du consommateur socialement responsable

60% des consommateurs socialement responsables dans le monde ont moins de 40 ans, consultent les réseaux sociaux avant de faire des achats et sont davantage concernés par l'environnement, l'éducation et les causes caritatives, d'après une étude mondiale de Nielsen.

Web et retail, l'équation parfaite

Les distributeurs en sont désormais convaincus: le site web marchand et les points de vente physiques sont deux canaux de vente indispensables et indissociables. Reste à les intégrer au sein d'une stratégie cross canal basée sur différents types de parcours client, tout en étant attentif à l'évolution dynamique et aux innovations de ses canaux. Tour d'horizon de cette nouvelle interdépendance entre le Web et le retail.

Web et retail, les inséparables : Repérer les promos et comparer les prix des produits sur le site d'un magasin avant de se rendre dans le point de vente physique, une tendance de consommation qui se développe Face à cette mouvance, les enseignes n'hésitent plus à marier boutiques virtuelle et réelle.

Les Français et le luxe en 2009 : plus critiques, plus exigeants

La crise a-t-elle modifié l'attitude des Français envers les produits et services de luxe ? Question importante en ces temps que l'on dit marqués par un retour à la «sobriété». Vivons-nous la fin du frivole et du superflu ? rien n'est moins sûr.

Penser l'avenir de la télévision

Contrairement aux idées reçues, les jeunes ne délaissent pas la télévision. Il se pourrait même que leur consommation ressemble plus tard à celle de leurs parents, tout en sortant du cadre fermé de la maison.

Une déprime collective

L'étude Panel On The Web et JPL Consulting a mis en exergue quatre groupes d'individus. Le premier, représentant la moitié de la population majeure, est celui des "Déprimés", pessimistes pour aujourd’hui et demain. Il s'agit le plus souvent de femmes, de 45 ans et plus, et logiquement des CSP inférieures, qui y sont surreprésentées. Si l'on y ajoute les 19% de "Pessimistes pour demain", qui se sentent épargnés aujourd'hui mais pas à l'abri pour demain, on arrive à 7 Français sur 10 inquiets, qui ne voient pas le bout du tunnel. Quant aux "Optimistes pour Demain", ils ne représentent qu'une proportion marginale de la population, 4%. Reste une quatrième catégorie, non négligeable (26 %), celle des "Détachés”, plutôt âgés et CSP+, qui ne semblent pas affectés aujourd'hui et ne pensent pas l'être pour demain...

La crise oblige les Français à revoir leurs priorités

A quoi les Français consacrent-ils le plus de temps depuis le début de la crise? Tout d'abord, ils ont tendance à se replier dans leur bulle. «Rester chez soi» est ainsi le comportement qui a le plus augmenté: 32% disent le faire plus qu'avant. Les moins de 35 ans sont les plus concernés par cette hausse (36%), signe qu'ils ont rogné sur leur budget sorties et loisirs. Et que font les Français dans leur bulle? Ils ne se coupent pas du monde pour autant. Au contraire, ils restent branchés sur l'actualité. Ainsi 26% d'entre eux disent s'informer plus qu'avant (66% le font autant) et 21% surfent davantage sur Internet (77% le font autant). On se détend plus chez soi: 14% des Français disent regarder davantage la télévision. Autres activités en hausse: se promener (14%), lire (13%), ou jouer à des jeux vidéo (notamment les moins de 35 ans qui sont 19% à y jouer plus qu'avant)...

Français et médias: vers une diversification des usages

La consommation de médias et de loisirs numériques se renforce en France, selon Médiamétrie. grâce à la multiplication des supports, de nouveaux usages apparaissent.

Sur une journée type, plus de 43 % des Français ont utilisé Internet en 2008 (contre 25 % en 2005), et 72,4 % ont pratiqué au moins un loisir numérique (contre 61,5 % en 2005). C'est dire si ces nouveaux supports disposent d'un potentiel de développement conséquent!

Consommation durable : c'est parti

Première constatation: le sujet de l'environnement reste extrêmement présent dans la tête des consommateurs. Le réchauffement climatique, par exemple, est une réalité pour la grande majorité des personnes interrogées. Pour 73% d'entre elles, les conséquences de ce changement sont déjà visibles aujourd'hui. Le chiffre atteint 76% chez les moins de 35 ans et 78% pour celles qui ont un ou plusieurs enfants. Seulement 11% des Français ne croient pas du tout à la réalité du réchauffement de la planète...

La grande quête du sens

Dans une société moderne fortement individualiste, matérialiste et rationnelle, les consommateurs sont à la recherche de sens. Et paradoxalement, les croyances perdurent. Tout ce qui a trait à la religion, à la spiritualité, au surnaturel connaît même un regain d'intérêt. Pour preuve, le succès des gris-gris, des porte-bonheur et des pèlerinages. Serait- on à l'aube d'un renouveau du religieux et du spirituel ?

Le non-consommateur ou l'avènement de la consocratie

Les Français ont repris en main leurs actes de consommation. Ils sont entrés en résistance : contre les théories qui tentent de modéliser son comportement et qui sont bien obligées de reconnaître l'incomplétude intrinsèque de leurs modèles et la part d'indécidable que renferme le comportement du consommateur ; contre les industriels comme les distributeurs ou encore les publicitaires qui tentent quelquefois, souvent en vain, de lui faire acheter n'importe quoi à n'importe quel prix. 60 % des Américains ont une image très négative du marketing et de la publicité, 65 % affirment qu'ils sont bombardés par trop de marketing et de publicité, 64 % sont inquiets des pratiques et des motivations des publicitaires et des marketeurs...

->Autres références :

Le nouvel art des mets
Le consommateur est entré en résistance
Qu'attendent les consommateurs en temps de crise?
Les Français font grise mine
Les Français roulent pour le vert
Automobile et environnement : les Français sont-ils prêts à agir ?
De l'ego-citoyen à l'eco-citoyen
Huit grandes familles de Français face au développement durable
Valeurs éthiques. Valeurs porteuses ?
Valeurs des Français : entre refuge et compensation

 

3 Comportements d'achat

Découvrez les six grands profils de consommateurs en Infographie 

Prix,  qualité, fréquence, circuit de distribution..., mais aussi coworking, covoiturage, cohousing, etc., le consommateur d'aujourd'hui a mis en place de nouvelles stratégies d'achat.

Un nouveau parcours d'achat du consommateur

95% des internautes français préparent leurs achats en ligne. Ils privilégient les sites des marques et les sites marchands à 60%. 22% visitent les forums, 16% les blogs et seulement 3% les fan pages Facebook. 30% donnent leur avis en ligne sur les produits qu’ils ont achetés, dont 23% sur le site qu’ils ont visité pour préparer leur achat. Cyrille Chaudoit, cofondateur de Scanblog, constate que les réseaux sociaux ne sont pas - et de loin - la première source d'information des internautes.

Plus précisément, il apparaît que l’internaute consulte, en moyenne, 2,9 sources lors de sa recherche sur un produit. Le score de confiance de l’information sur Internet s'élève à 7,5 alors qu'il se situe en dessous de 5 sur les réseaux sociaux. Le consommateur d’aujourd’hui apparaît comme omniscient, omniprésent, et il n’est plus obéissant. Il sait ou peut potentiellement tout savoir sur les différents canaux, et il n’écoute plus ou ne croit plus aux messages publicitaires des annonceurs.

Le drive booste les achats alimentaires sur Internet

Plus de 10 % des ménages français ont fait au moins une fois des courses alimentaires sur Internet sur l'année écoulée, d'après Kantar Worldpanel. Une progression due surtout au drive, nouveau canal, complémentaire du magasin.

Cyberacheteuses : 5 mots pour les décrire

Assidues, exigeantes, parfois méfiantes... Un portrait précis des e-shoppeuses que dresse l'Observatoire eBay-Terrafemina sur les nouveaux usages du e-commerce.

Le mode de consommation collaboratif fait de plus en plus d'adeptes.

« Les crises économiques et sociétales, conjuguées à l'émergence de communautés via les réseaux sociaux, ont boosté cet écosytème de partage, continue Antonin Léonard. C'est une véritable alternative à une société de propriétaires. Et il ne s'agit pas d'une tendance passagère. Nous pensons autrement notre relation à la consommation. Il s'agit bien d'optimisation économique. » Un simple retour au bon sens, diront certains, ou plutôt à une «common decency», la notion de décence commune créée par George Orwell est applicable à nos vies suréquipées...

«Nous constatons l'émergence d'un marketing moral, explique Eric Rémy, chercheur à l'IAE de Caen et spécialiste des tendances de consommation. On parle alors de «societing».

Des consommateurs inquiets mais à la recherche de plaisir

Les Français tentent de réduire leur budget carburant en limitant leurs déplacements (50 km de moins effectués en un an ; désormais 48 % des foyers n’utilisent pas leur voiture tous les jours, soit 4 % de plus qu’en 2005) et en remplissant moins leur réservoir : 1 litre de moins est mis à chaque plein.

En revanche, les français ne peuvent plus se passer de leur portable : La France compte 45,7 millions de mobiles actifs et le budget mensuel moyen consacré aux communications s’élève à 61 euros (abonnements mobile / fixe / Internet / télévision payante).

Consommateur cherche bonnes affaires

Désormais décomplexés, l'achat malin se conjugue à tous les temps. revendre pour acheter, recycler pour ne pas gaspiller, saisir les opportunités sur le net ou en magasin, différer les achats en attendant les promotions... les Français font feu de tout bois en rationalisant leurs achats. Leur credo : mieux ou moins consommer.

Les amis de mes amis sont mes amis...

Plusieurs études le confirment: les proches exercent une forte influence dans les décisions d'achat. Influence qui surpasse même celle, pourtant grandissante, des médias sociaux. [...]

Un des leviers que les marques n'ont jamais vraiment pu exploiter faute de moyens non intrusifs (excepté peut-être Tupperware) réside dans l'exploitation du cercle très sélect des intimes. Famille et amis privilégient le bouche à oreille, qui est le moteur le plus puissant de l'influence. Grâce à lui, la recommandation se répand comme une traînée de poudre...

Du consommateur au SHOPPER

Face à l'ensemble de l'offre, les études shopper permettent de comprendre le comportement du consommateur. Aujourd'hui, elles sont tournées vers l'action. C'est cette dimension opérationnelle qui fait leur succès. Du côté des instituts, l'offre s'affine.

Les shoppers transformés par la crise

Réalisée par Panel on the web pour Publicis Dialog, l'étude «Shopper Marketing» révèle comment les réseaux de distribution physiques peuvent résister aux changements de comportements des consommateurs et contrer la montée de l'e-commerce.

Les nouvelles stratégies de consommation des Français face à la crise

L'ascenseur social en panne.

L'un des enseignements-clé de cette étude Panel On The Web est l'apparition d'une convergence des comportements des CSP intermédiaires et des CSP-. Enseignement d'autant plus important que les catégories intermédiaires constituent la cible marketing privilégiée de nombreux annonceurs. [...]

Recentrer leurs achats sur l'essentiel

Au niveau des verbatim, "moins consommer" est devenu le leitmotiv, le mot d'ordre des consommateurs. Avec la mise en place d'un discours "essentiel vs superflu", qui guide grandement les actes de consommation. À signaler que certains s’efforcent de positiver ce passage vers le "moins consommer" en le transformant en du "mieux consommer". "Moins consommer, mieux consommer, consommer "vert" est une équation qui commence à s’établir dans la tête des consommateurs et qui va prendre de l’ampleur", synthétisent les auteurs de l'étude...

Les nouvelles technos attirent de plus en plus les Français

Branchés les Français? C'est ce que confirme la deuxième vague de l'observatoire BVA consacrée aux nouvelles technologies et aux multimédias et réalisée pour The Phone House, BFM et La Tribune. Désormais, c'est l'ordinateur portable à la main, le Smartphone dans la poche et l'oreillette Bluetooth connectée que les Français s'affichent. De plus, le fossé entre les «technophiles» (adeptes des NTIC) et le grand public se réduit comme peau de chagrin. «Nous basculons d'un phénomène de technologies pionnières plébiscitées des «geeks» à des besoins de première nécessité», affirme Gaël Sliman, directeur général adjoint de BVA. En effet, 92% des Français ont au moins un équipement courant de type téléphone portable, ordinateur, connexion Internet ou encore appareil photo numérique. La palme revenant à la connexion Internet qui continue son expansion (70% des Français en sont équipés, contre 64% en 2007)...

Consommer mieux, consommer différemment

Depuis quelques années, et singulièrement depuis que la crise s'est installée dans notre quotidien, on évoque l'idée de «consommer mieux». Pour certains, il s'agirait d'un impératif pour sauver la planète. Pour d'autres, cette nouvelle façon de consommer serait une opportunité pour relancer l'innovation dans de nombreux secteurs. Pour d'autres encore, cela serait une façon d'augmenter la qualité de vie des citoyens... Mais que signifie au juste ce «consommer mieux»? Est-ce consommer «moins», comme on le dit parfois? Est-ce consommer «moins cher»? L'objectif de la dernière enquête réalisée en ligne par Ipsos Marketing pour Marketing Magazine en février 2009 était justement d'apporter des réponses à ces questions. Près de 500 personnes ont été soumises au même exercice: désigner, dans une liste de vingt propositions, les cinq qui leur paraissaient le plus proches de leur vision de «consommer mieux»...

Acheter moins ou acheter mieux?

Les Français ont, pour la première fois depuis des années, réduit leurs achats de produits de grande consommation. Plus largement, ils radicalisent leurs arbitrages entre différents articles. La fin d'un cycle? […]

Les consommateurs français ont commencé à modifier leurs comportements d'achat.La baisse du pouvoir d'achat, devenue première préoccupation des Français, a-t-elle servi de déclencheur à une modification durable des comportements d'achat? Possible. Leurs achats de produits de grande consommation, en particulier dans l'alimentaire, font les frais de cette nouvelle donne.

Le comportement d'achat du client est un mystère

Les entreprises disposent de données très précises leur permettant de connaître l'attente du client sur les produits, qui les consomme, les prescrit. Mais pour l'acte d'achat, elles doivent se contenter de convictions personnelles ou d'intuition. Force est de reconnaître que ce qui se passe pendant l'achat est un profond mystère. Dès lors, les briefings faits aux designers, aux créatifs ou aux publicitaires manquent cruellement d'informations fiables et utiles sur cette matière essentielle. D'autant plus essentielle que l'on estime qu'aujourd'hui plus de sept décisions d'achat sur dix sont prises pendant l'achat. Il n'y a pas si longtemps, le client partait faire ses courses avec une idée très précise et arrêtée de ce qu'il comptait acheter : plus maintenant !

Des consommateurs mieux informés et plus exigeants

L'accès plus fréquent à l'information a transformé, ces dernières années, le comportement d'achat des consommateurs. […]

Au coeur des préoccupations des consommateurs, les attentes d'ordre environnemental et sociétal prennent de plus en plus d'ampleur. 93% des consommateurs ont déjà renoncé à une marque lorsqu'elles ne respectent pas ces deux points. En outre, les sondés exigent des produits de bonne qualité et respectant la sécurité des utilisateurs.

->Autres références :

Les consommateurs "atypiques". À savoir les indépendants, les précaires ou les autoentrepreneurs prônent une autre consommation.
L'univers du vin se féminise
Les 40 - 55 ans font enfin parler d'eux !
La classe moyenne fait le grand écart entre discount et premium
Les préoccupations environnementales au cœur de l'acte d'achat
Bric: sortez des stéréotypes !
L'achat éthique, entre conviction et scepticisme
Le consommateur accro à l'information
Vers une consommation dématérialisée?
Retour en force du facteur prix
Quand les ménages jonglent avec les prix
Les internautes pensent que les prix sont plus intéressants sur Internet

 

4 Le consommateur et sa relation à la marque

Découvrez aussi notre dossier 2013 sur le comportement des consommateurs 

Face aux marques, le jugement des Français est de plus en plus sévère. Les raisons d'un désamour et des pistes pour retrouver leur confiance.

Consommateur en quête de proximité

Les clients français sont les plus nombreux (55 %) à penser que les entreprises ne répondent pas à leurs attentes en matière de service clients. Tel est l'un des enseignements de la 3e édition de l'étude internationale d' American Express réalisée dans dix pays. Ils sont suivis par les consommateurs australiens (40 %), mexicains et britanniques (39 %), et allemands (38 %) .

Le brand content monte en puissance

Qu'attendent les consommateurs des marques en matière de contenu? Quels privilèges et types d'interaction plébiscitent-ils? Yahoo! fait le point, avec la deuxième édition de son étude «Et ma marque dans tout ça? ».

Facebook: les fans de marque à la loupe

Grâce au bouton «J'aime» de Facebook, les internautes donnent leur avis sur les marques. L'étude internationale, menée par OpinionWay pour DDB, se penche sur ce phénomène, appelé le «liking», qui intéresse très fortement les annonceurs.

Et si ce n'était que le début... Avec 500 millions d'utilisateurs dans le monde (dont 18 millions en France) et 200 millions de nouvelles recrues cette année, Facebook devient « incontestablement un phénomène de société. C'est pour mieux accompagner nos clients que nous avons souhaité mettre en place une étude de cadrage », explique Matthieu Delesseux, codirigeant de l'agence DDB. Le but: guider au plus juste les annonceurs dans leur stratégie digitale et surtout, mettre en évidence la relation entre les «fans likers» et les marques.

Les fans sont plus exigeants sur Facebook

L'engagement des internautes devient le cœur des stratégies marketing efficace sur le réseau social. "Les marques doivent instaurer une relation intime avec les internautes. À l'image d'une relation amoureuse, les enseignes ont intérêt à faire preuve de délicatesse avec chacun de leurs fans", explique Sébastien Genty, directeur des Stratégies chez DDB.

Réseaux sociaux Les marques sous influence

Avec des internautes toujours plus influents et des plateformes qui se multiplient, les réseaux sociaux sont devenus incontournables pour les marques. Ces espaces peuvent aujourd'hui leur permettre de réinventer le lien avec le consommateur.

A nouveaux consommateurs, nouvelles approches marketing

Les Français ont modifié leur comportement d'achat. Les marques s'adaptent, redéfinissant leurs stratégies et leur communication.

Les français n'hésitent plus à faire des arbitrages ou prendre des détours, devenant créatifs dans leur démarche de consommation. Et décryptent aisément les stratégies commerciales. «Ils passent d'une consommation réflexe et émotionnelle à une consommation plus réfléchie », précise Sophie Romet, directrice générale de l'agence de design Dragon Rouge. Et s'il n'y a pas de remise en question totale de l'acte d'achat, l'individu cherche à se rassurer et à satisfaire ses attentes les plus fortes. Autre phénomène, le besoin de réconcilier sensibilités économique et sociétale. Le consommateur fait appel à son libre arbitre et ose les choix alternatifs, préférant le commerce de proximité à l'hypermarché, étudiant plus le rapport bénéfice/prix que le rapport qualité/prix...

Consommateur français recherche marques courageuses

Dans la dernière édition de son baromètre BrandActsObserver, Leo Burnett s'est attaqué au courage des marques en notant leur capacité à surprendre, mobiliser, s'engager et agir.

Le temps des discours est révolu. Pour séduire et convaincre, les marques doivent aujourd'hui apporter du concret, par des actes qui auront un poids dans le quotidien et le comportement des consommateurs...

Vers une redéfinition du contrat de marque ?

Selon l'étude réalisée par Panel On The Web, du 24 mars au 2 avril 2009, 91 % des français juge qu'"il est important de comparer les prix entre les marques car certaines différences de prix ne sont pas justifiées". De même, ils sont 81 % à penser que "beaucoup d'innovations des grandes marques sont uniquement là pour [nous] faire acheter plus ou plus souvent"...

Avec la crise, la consommation est marquée par un sentiment de défiance

Pour 82% des Français, la réduction des dépenses est devenue une nécessité. La bonne affaire devient une obsession. Tous trouvent des alternatives pour dépenser moins, grâce aux achats groupés ou à la location, par exemple. Le problème est que le consommateur ne sait plus très bien ce qu'est un prix bas, un prix juste. Dans ce contexte, les forfaits ou les abonnements sont des valeurs stables et continuent de séduire. Les Français ne touchent donc pas à leurs abonnements TV payants, ni à leurs abonnements internet. Finalement, ils recherchent la maîtrise de leurs budgets. D'autant plus qu'ils ont en tête l'idée que la situation peut empirer. Tout ce qui se dit sur le Web devient alors très important et décisif.

Les professionnels du marketing face aux nouveaux consommateurs

L'ère des nouveaux consommateurs est tout à fait d'actualité. La crise (qui a débuté en 2008), le souhait de gagner toujours plus, le développement des facilités de comparaison des offres commerciales sont quelques tendances qui nourrissent ces changements. Parmi les conséquences visibles, il en est une qui se généralise: l'habitude - pour les consommateurs - de résister aux innovations marketing lorsqu'elles sont jugées inutiles ou trop coûteuses. Phénomène appelé «reluctance», en anglais.

Un jugement sévère sur le contrat de marque

Plus épargnés que la Grande Distribution quant à leur responsabilité dans la hausse des prix, les fabricants de produits de marque sont en revanche perçus comme ayant contribué à l'amplifier (pour 76% des Français). Et la critique à leur égard n'est pas tendre, ainsi qu'en témoignent les réponses à différentes affirmations. Critique qui concerne aussi bien les prix que la légitimité des innovations ou même de la marque en soi...

->Autres références :

Les consommateurs se sentent espionnés par les marques
Rapports à l'alimentation : vers une réconciliation marques-consommateurs ?
Les consommateurs ne sont pas des «gogos»!
Les nouvelles stratégies de consommation des Français face à la crise
Consommateurs / marques : l'age de raison
Le poids des marques en baisse
Les Français et la pub: «je t'aime moi non plus»

 

5 Les nouveaux types de consommateurs

A lire aussi : "génération "social media" : les marques cherchent leur voix" 

Early adopters, "Future Shapers",  "nouveaux" seniors, jeunes et jeunes parents... Comment appréhender, et toucher, ces populations qui se créent ou se régénèrent.

Consommation: le nouveau statut de la Liberté

Société: Informé et de plus en plus critique à l'encontre du discours marketing, le consommateur échappe au contrôle des marques et fait entendre sa voix. Hypersollicité, il a le pouvoir de choisir et entend l'utiliser à bon escient.

Les seniors en pleine cure de jouvence

A partir de 50 ans, es Français deviennent seniors» et le restent près de la moitié de leur vie! Alors que cette dénomination semble obsolète, ils s'assument changent de visage.

Les jeunes, une cible difficile à séduire

Zappeurs, flambeurs... Face à une société qui leur paraît de plus en plus hostile, les jeunes ont bouleversé leurs modes de consommation. Ils demeurent néanmoins sensibles à l'intérêt que leur portent les marques.

Les jeunes semblent paradoxaux. D'un côté, ils sont je- m 'en-foutistes, et de l'autre, ils ont les deux pieds dans la consommation de masse », constate Stéphane Hugon, sociologue et cofondateur d'Eranos (institut spécialisé dans les nouveaux comportements sociaux) , en ouverture de la conférence sur le marketing des jeunes, organisée par le groupe Editialis. Les 18-25 ans brouillent les pistes dans leur rapport aux marques, ce qui rend plus complexe la stratégie des annonceurs.

25-30 ans, GÉNÉRATION « TOUT, TOUT DE SUITE »

Maîtrisant parfaitement les nouvelles technologies, les urbains de 25-30 ans constituent une cible de plus en plus courtisée par les marques. Boulimiques de SMS et de réseaux sociaux, ce sont des consommateurs hybrides, dont les comportements gardent quelques stigmates de l'adolescence, le pouvoir d'achat en plus.

La Net Génértion prend les manettes

Réseaux sociaux, messageries instantanées, forums de discussion, blogs. Les jeunes sont omniprésents sur la sphère digitale. Logiquement, communiquer auprès de cette cible implique de maîtriser les canaux interactifs mais aussi de se montrer tout particulièrement créatif dans les campagnes.

Internet est pour eux un réflexe quotidien, le téléphone portable un «must have». Ils mélangent le réel et le virtuel avec une facilité déconcertante. L'adjectif qui les caractérise le mieux: hyperconnectés. Aguerris aux techniques de communication, les «digital natives» poussent les marques à être plus réactives et plus matures qu'avec une autre cible. Pour une raison essentielle: les jeunes, que nous définirons ici par les 15-25 ans, maîtrisent parfois mieux les outils digitaux que les marketeurs eux-mêmes. Mieux, ils décortiquent la moindre campagne. Loin d'être dupes, ils sont aussi très critiques et n'hésitent pas à user de leurs réseaux on line pour dialoguer, donner leur avis, échanger, «buzzer»...

Les jeunes parents, une cible à dorloter

Pour leur progéniture, les jeunes parents veulent le meilleur. Frénésie de consommation, recherche d'informations sur le développement de l'enfant... L'arrivée de bébé constitue, pour les marques, une porte d'entrée marketing dans le foyer. Elles rivalisent donc d'imagination pour capter l'attention de ces chers clients et les fidéliser tout au long de la croissance de leur enfant.

Les amis de mes amis sont mes amis...

Plusieurs études le confirment: les proches exercent une forte influence dans les décisions d'achat. Influence qui surpasse même celle, pourtant grandissante, des médias sociaux.

Pénétrer le cercle des intimes

Pour les marques qui jouent intelligemment cette partie, Internet et par extension les appareils mobiles représentent l'opportunité de pénétrer ce cercle. Il s'agit pour les marques de proposer à leurs clients de briller dans leurs relations sociales en leur fournissant des avantages substantiels qu'ils pourront distribuer ensuite à leur entourage. Car si ce n'est pas Gap qui vous offre 30% de remise, c'est bien votre copine Patricia, et c'est bien à elle que vous serez «redevable» de vous avoir envoyé ce coupon de réduction par e-mail...

Les future shapers, nouveaux chouchous des marques ?

Le bouche à oreille influencerait 67 % de la consommation. Logique, donc, que les marques aient besoin d'identifier des individus influents, catalyseurs d'idées et surtout transmetteurs. Certes, les “early adopters” sont déjà une cible bien connue des marketeurs puisqu'ils adoptent un nouveau produit très rapidement, et dans l'idéal, incitent les autres à en faire de même. « Malheureusement, ce modèle repose sur des consommateurs qui s'avèrent le plus souvent être des “early abandonners”. Ils papillonnent et délaissent vite un nouveau produit au profit de la nouveauté suivante », souligne Stanislas Eveno, directeur du département Média...

6 Bibliographie

 
Marque et couleurs
Le non-consommateur
Rémi Sansaloni

Infidèle, zappeur, accro au hard discount, adept du concept "je consomme ce que je veux, quand je veux, où je veux", le consommateur entre en résistance contre les industriels, les distributeurs ou les publicitaires qui lui proposent des produits ou de services ne répondant pas à ses attentes. Il ne rejette pas la consommation mais veut consommer mieux, autrement, être entendu et reconnu.

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Marque et couleurs
Le comportement du consommateur
Philippe Mouillot

Réelle préoccupation marketing, la science du comportement se développe aujourd'hui dans les entreprises qui doivent identifier, connaître et comprendre leur clientèle afin d'affiner l'offre et communiquer avec pertinence.

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Marque et couleurs
Marketing 2.0 - L'intelligence collective
François Laurent

Blogs, wikis, forums… le marketing doit se réformer ou disparaître ! Apprendre à accepter suggestions et réclamations, dialoguer avec les nouveaux consommateurs, entrer dans le monde de l'intelligence collective…

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Marque et couleurs
Le blues du consommateur
Georges Chétochine

Les besoins du consommateur semblent satisfaits, saturés. Il boude même les hypermarchés, ces temples de la consommation. Cela dit, il continue d'avoir des envies, donc il est de plus en plus frustré. Le redressement de la machine économique dépend de la capacité des entreprises à répondre non pas aux besoins mais aux frustrations...

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Marque et couleurs
Le marketing des émotions
Georges Chétochine

Faire comprendre les mécanismes émotionnels qui déterminent le choix du client afin d'en faire le nouveau levier du marketing, c'est ce qu'explique Georges Chétochine fans son dernier livre. Pour mieux communiquer et mieux vendre, il faut “administrer” de l'émotion durant l'achat. Lorsque le consommateur est ému, il achète.

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Marque et couleurs
Le désir de santé
Christophe Thomassin et Jean-Michel Gilibert

Vivre mieux et plus longtemps est devenu une réelle priorité pour l'homme d'aujourd'hui. Industriels et distributeurs se doivent d'intégrer ce désir de santé dans leurs stratégies et leurs actions pour être en phase avec les attentes de leurs consommateurs, de l'opinon ou de leurs salariés.

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