Télévision : pallier la saturation
Les écrans du petit écran ne sont pas nécessairement ruineux pour les annonceurs. A fortiori sur les chaînes du câble et du satellite. Et c'est tant mieux, car les chaînes hertziennes pourraient bientôt saturer.
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« La télévision est le média qui génère le plus de remontées. » Ce constat
de Luc Camberlein, directeur marketing opérationnel d'Abbey National, n'a rien
d'universel. Pour une société comme Acadomia, spécialisée dans l'assistance
scolaire à domicile, la télévision demeure un média très délicat à gérer. «
Notre cible est clairement identifiée : les mères de famille actives et CSP +.
Impossible de les toucher avec des écrans en day time. Le prime time, c'est
encore beaucoup trop cher. Et les deuxièmes parties de soirée restent lourdes à
gérer en termes de traitement des appels et des équipes de réception à mettre
en place », souligne Philippe Coléon, directeur général d'Acadomia.
DES APPELS HUIT MOIS APRES LA CAMPAGNE
C'est largement
prouvé : la télévision n'a pas besoin d'être ruineuse pour être efficace. « En
1998, nous avons mené une campagne de prospection en télévision, sur des écrans
très peu chers, qui a continué de générer des appels huit mois après le
lancement des premiers spots », explique Luc Camberlein. Heureusement
d'ailleurs, puisque le test, sur ce média, est rendu difficile par le ticket
d'entrée. Pas tant celui de l'achat d'espace, qui peut être raisonnable, voire
très abordable, que celui du dispositif périphérique à mettre en oeuvre : la
production du film en amont, le centre d'appels et la logistique en aval. En
fait, ce sont le spot, la campagne qui constituent les véritables tests. Selon
certains annonceurs, certains écrans sur des chaînes du câble ou du satellite
seraient très probants en termes de rendement. Pour d'autres, la relative
confidentialité de l'audience limite quand même sérieusement l'efficacité de
ces supports. « Je pense que le câble et le satellite seront bien adaptés à des
formats longs, type infomercial ou mini-émissions. C'est sans doute la
meilleure façon pour les annonceurs de pallier la faible couverture », avance
Bernard Chaume, P-dg d'Eurospace. Quoi qu'il en soit, le câble et le satellite
ont forcément un rôle à jouer étant donné le niveau de saturation des chaînes
hertziennes.
ABATTEMENTS SUPPRIMES SUR TF1
A date du
1er janvier 2000, les abattements accordés aux campagnes de marketing direct
sont supprimés totalement des conditions sur TF1 et subissent une forte
diminution pour France Télévision et M6. « Sur TF1, les conditions jusqu'ici
proposées, et qui allaient il est vrai jusqu'à 50 % de remise, n'étaient
applicables qu'à J-8. Autant dire que nous n'en bénéficiions jamais », explique
Céline Motte, responsable du médiaplanning de Cofidis. La décision de TF1 ne
devrait donc pas altérer sensiblement les pratiques de nombre d'annonceurs.
D'autant que la chaîne "remplace" plus ou moins ces conditions en accordant des
tarifs spécifiques (sur certains mois et tranches horaires) aux secteurs jusque
là les plus utilisateurs des espaces en day time. Les écrans et jours
achetables sur ce principe de tarifs spéciaux restent les mêmes.