Universal Music intègre du Native In-Video Adversiting dans ses clips musicaux
Après le Native Ads, le Native In-Video Advertising. Cette technologie développée par la startup britannique MirriAd permet d'intégrer en temps réel, en prenant en compte les données de connexion et de navigation d'un internaute, une publicité, ou un placement produit personnalisé (voire localisé) dans une vidéo ou un film.
Un exemple qui ne relève plus de la science-fiction: peut-être vous souvenez-vous du Nokia 81 10, ce téléphone (à l'époque futuriste) utilisé dans le film Matrix. Aujourd'hui avec cette technologie de planification et de diffusion de publicités natives intégrées au sein des vidéos, le Nokia 81 10, pourrait très bien être remplacé par un iPhone 6. Ou mieux par un Microsoft Lumia. Puisque Microsoft après avoir racheté les activités terminaux mobiles l'équipementier finlandais a décidé de faire disparaître la marque Nokia.
La solution MirriAd a séduit Universal Music. La major du disque contrôle entre autres les labels A&M Records, Blue Note Records, Capitol Records, Dej Jam Records Island Records, Geffen Records, ou Virgin Records.
Dans ce cadre, Universal Music a conclu un partenariat avec Havas Media Group. Cet accord s'inscrit dans la continuité de l'arrivée, récemment officialisée, de la technologie MirriAd, sur Vevo la première plateforme de clips musicaux et de divertissement.
LVMH, LG et Coca-Cola
De son côté Havas Media Group va mettre la technologie MirriAd au service de grands comptes comme LVMH, LG ou Coca-Cola. MirriAd a créé des formats publicitaires pour la "skip generation" (comprenez pour un public de zappeurs invétérés qui n'arrête pas de passer d'un contenu à un autre). Ici, impossible de contourner le message de l'annonceur, car celui-ci n'apparait plus en début de lecture d'un programme vidéo, il y est désormais directement intégré, actualisé en temps réel et selon le profil de celui qui le visionne.
Faisant quelque peu fi de la notion, que certains pourront juger dépassée "d'intégrité artistique", Lucian Grainge, le PDG d'Universal Music Group, préfère insister sur le fait que cette évolution stratégique et technologique, constitue une nouvelle source de revenus pour les artistes. On se rassurera en se disant que les artistes qui pour certains ont, il est vrai, grand besoin de nouveaux revenus ne manqueront pas d'être consultés pour sur ce nouveau type de placement produit. Ou pas.
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