Lingerie : Body Bloom renouvelle le genre
À LIRE AUSSI
Courant 2000, Laurent Steinberg, ancien dirigeant de feu la marque de lingerie grands bonnets Trait d'Union, et Thierry Ohrand commencent à travailler sur la création d'une nouvelle marque de lingerie par correspondance, Body Bloom. Tous deux se posent en baroudeurs de la vente à distance. Plus intéressés, ils l'avouent, par l'expérience d'entrepreneurs que par les mécanismes du marketing direct. Pendant près de huit mois, les deux compères vont monter l'une des rares start-up de la VAD. Mais, pour pérenniser leur petite entreprise, ils jugent vite qu'ils ont besoin d'un grand groupe de vente à distance. « La VPC coûte énormément d'argent. Le ticket d'entrée est, au minimum, de deux millions d'euros. Du coup, quasiment aucune vraie création ne peut se faire sans l'appui d'un grand groupe », estime Laurent Steinberg. 3 Suisses les reçoit. Et parie sur leur idée en leur apportant une aide financière (d'un montant tenu secret) ainsi qu'un appui logistique. Body Bloom diffuse son premier catalogue en mars 2001, à quelque 150 000 exemplaires. Le mois suivant, Dominique Armbrust, l'un des dirigeants de 3 Suisses France, les rejoint afin de leur injecter le savoir-faire

En acceptant les cookies, vous accédez aux contenus du site. Vous soutenez ainsi une rédaction de 14 journalistes et une centaine de contributeurs professionnels. Vous avez les possibilités suivantes :
Refuser et s’abonner Accepter les cookies
Vous êtes abonné(e) ?
Connectez-vous