Développée par Theodore Newcomb, la théorie de la symétrie est l’une des théories importantes de l’harmonie cognitive. Elle contribue par conséquent à expliquer les relations interpersonnelles en reprenant le postulat de base selon lequel les individus tentent de maintenir une certaine harmonie à propos de leurs attitudes à propos des autres, au risque si ce n’était plus le cas, d’éprouver un sentiment d’inconfort, voire de malaise. Toutefois, par rapport aux travaux de Heider sur la théorie de l’équilibre, la théorie de la symétrie adopte une approche plus sociologique, avançant que les attitudes partagées par les individus influencent les autres et modifient leurs relations. D’où notamment, la recherche d’une symétrie dans les cognitions et les émotions ayant trait aux relations avec les autres. L’étendue et la nature des changements d’attitude sont alors dépendantes des liens qui unissent les individus impliqués. Plus les liens entre les deux communicants sont puissants, plus l’effort dans le but d’obtenir une harmonie interpersonnelle sera grand.
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