Oxybul réinvente le magasin des enfants
Démonstration produits, modèles géants de jeux de société, tables et fauteuils à hauteur des plus petits... la marque de jeux et jouets présente son nouveau concept imaginé comme un terrain de jeu dans lequel les enfants déambulent pour tester les produits.
Je m'abonneLes enfants au coeur du dispositif
Situé en face d'un manège pour enfants, le magasin dispose d'un emplacement de choix dans le centre commercial des 4 Temps. Modèles géants de jeux de société, tables à hauteur d'enfants : le magasin est pensé comme un terrain de jeu dans lequel l'enfant se promène pour tester les produits. Un panneau expérimental en bois pour les plus petits a été conçu à partir des activités de motricité des jeux «?Manibul?» (marque propre) pour permettre aux enfants de s'y amuser.
Un coin lecture est également présent, avec de petits fauteuils et une bibliothèque à disposition des enfants, tout comme une petite table et des chaises pour leur permettre de s'y installer. Une façon pour Oxybul de faire découvrir son offre de mobilier.
Des "marques talents" en pleine expansion
Au fil des années, 800 «?marques talents?» ont été lancées. «?Nous ne parlons pas de MDD car la marque de distributeur est souvent perçue comme une déclinaison d'un produit existant d'une marque, précise Catherine de Bleeker. Notre démarche est différente?: nous partons d'un besoin que nous développons.?»
Ces produits sont vendus à l'international dans 185 points de vente?(Danemark, Italie, Grèce, Maroc, Tunisie) mais aussi en France via des corners dédiés aux Galeries Lafayette et Printemps Haussmann ou sur la plateforme de La Redoute.
Une offre renforcée
Oxybul élargit son offre de plus de 2400 références avec une sélection de marques de puériculture telles que Stokke, Beaba, Mam, Lassig... L'offre de rangement «?Izibul?» fait son entrée dans le point de vente. «?Nous ne comptons que deux à trois produits par catégorie, nous effectuons le 'tri' pour nos clients afin de les débarrasser de toute la charge intellectuelle et émotionnelle. Parallèlement, nous collaborons avec des experts de la petite enfance et plus de 3?000 parents pilotes?», affirme la directrice de la marque.
Un IDtroc permanent sous forme de dépôt vente
Créé en 2011 sur une base à l'origine événementielle (quatre fois par an), l'IDtroc permet de redonner une seconde vie aux jeux, jouets et livres des enfants. Plus de 200 000 ventes ont été réalisées grâce aux corners et plus de 320 00 produits proposés. Avec le nouveau concept, Idtroc devient permanent (deux mètres de linéaire dédiés). «?En 2020, nous avons lancé une application pour nos clients, il suffit de prendre la photo de l'article, indiquer le prix et imprimer le code-barre », explique Catherine de Bleeker.
Le produit est contrôlé par les équipes d'Oxybul, mis en rayon et vendu en caisse. «?Nous apportons la caution et le point de vente lors des transactions, sans prendre de commission?», précise-t-elle. Le montant est donné en carte cadeau dépensable dans l'ensemble des marques du groupe (sauf Jacadi), sur du neuf ou de l'occasion.
Un magasin plus digitalisé
Testées d'abord par les marques de textile du groupe (Okaïdi, Obaïbi...), les tablettes vendeurs permettent aux conseillers de commander des produits non disponibles ou uniquement présents sur le web. «?L'order-in-store est multimarques (18 marques dans le groupe), il offre un réel apport de chiffre d'affaires comme pour la puériculture », indique Mickael Reno. L'enseigne a été l'une des premières dans son secteur à proposer le click and collect via le retrait de sa commande en moins de 2 heures.
Oxybul est une enseigne digital native. «?Nous avons démarré sur le web avant d'ouvrir des magasins lors du rachat de la marque par la Fnac en 2001 (avant le rachat par IDKids en 2010, NDLR), souligne Catherine de Bleeker. Nous continuons de réaliser 50% du chiffre d'affaires dans l'e-commerce (autour de 50-60 millions d'euros).?»