Le secteur des articles pour tout-petits est dynamique
En 2010, articles de puériculture, layette et jouets ont généré un chiffre d'affaires de 2,7 milliards d'euros, en hausse de 1,2 %. Ce dynamisme s'explique par le record de natalité.
Laure-Anne Warlin, auteur de l'étude "Les marchés du bébé à l'horizon 2012 - distribution de vêtements, jouets et articles de puériculture - positionnement des acteurs et axes de développement pertinents" réalisée pour Xerfi, met en évidence le dynamisme du secteur. En 2010, articles de puériculture, layette et jouets ont généré un chiffre d'affaires de 2,7 milliards d'euros, en hausse de 1,2 % par rapport à 2009. Ce dynamisme s'explique par un record de natalité. Selon le Xerfi, la croissance des marchés du bébé s'établira, en 2012, à +1,5 %.
Les poids lourds du secteur, qui pèsent pour moitié des ventes du segment, sont aujourd'hui confrontés à une intensification de la concurrence. En effet, de nouvelles formes de consommation apparaissent comme l'occasion, le troc ou la location d'articles, surtout via le Net. Les grandes surfaces constituent également des concurrents sérieux grâce à leur positionnement "entrée de gamme" et la multiplication de références, notamment en MDD. Des pure players, comme Oclio (puériculture) ou avenue des jeux, réalisent d'excellentes performances grâce à des levées de fonds réalisées en 2010. Les deux vépécistes nordistes concurrencent aussi fortement les spécialistes.
Internet est une priorité pour les spécialistes. Ce canal pèse, pour l'heure, 5 % des ventes. Le renforcement du maillage territorial reste un avantage, malgré la montée en puissance du Net. Les enseignes spécialisées devront miser sur l'international. L'Europe du Sud et l'Asie suscitent un intérêt croissant. Petit Bateau, par exemple, a réussi ses implantations à Hong Kong et à Singapour. L'image de marque est également un facteur de différenciation sur ce segment. Le marchandising et le déploiement des marques propres constituent ainsi des leviers de croissance non négligeables. Enfin, la diversification de l'activité permet d'élargir sa cible de clientèle à l'image d'Aubert qui, depuis 2008, avec sa marque Maïka, touche les femmes enceintes.
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