Le Nouvel Observateur toilette sa formule et fusionne ses rédactions web et papier
L'hebdomadaire rénove sa maquette et entend octroyer plus de place à son site internet.
Je m'abonne“Le monde change, l'Obs aussi” titre dans son éditorial le patron du Nouvel Observateur, Laurent Joffrin. Car, après 25 ans de maquette quasiment inchangée, le newsmagazine inaugure, jeudi 5 mai, sa nouvelle formule dans les kiosques.
Pas de réel changement sur la forme, si ce n'est un nouveau logo, une nouvelle typo et un nouvel agencement des rubriques, à l'instar de celle du “Téléphone rouge”, qui passe à 8 pages. Quant à la pagination, elle est augmentée de 10 %. Toutefois, c'est sur le fond que l'hebdomadaire entend faire sa révolution : « Les mauvaises langues parleront d'une gauche molle… Eh bien, la gauche molle se rebiffe ! Nous voulons restaurer l'esprit de la République », avance Laurent Joffrin. Une manière pour le journal de réaffirmer ses valeurs dans la course médiatique à la Présidentielle de 2012.
Le site internet aussi fait sa révolution. Entièrement relooké, Nouvelobs.com change de nom et devient Le Nouvel Observateur. Une façon symbolique d'indiquer que désormais rédactions web et print travailleront main dans la main. Par ailleurs, un nouveau site participatif, “Le Plus”, sera lancé le 16 mai prochain. Le but : permettre à des contributeurs extérieurs de poster des vidéos ou des articles sur cet espace.
Au total, le groupe aura investi 2,5 millions d'euros dans ce lifting et recruté 11 journalistes, avec respectivement quatre sur le print et sept sur Internet.
