Marketing d'influence : les influenceurs ne sont pas les plus influents
L'entourage proche est le principal facteur d'influence, devant les codes promotionnels, les articles de presse et les avis en ligne. Les influenceurs arrivent loin derrière, selon une étude menée par Eulerian pendant la période des soldes 2021.
La recommandation n'est pas morte. Au contraire. Plus de la moitié des Français (58 %) reconnaissent être influencés par leurs amis, leur famille et leurs proches pour l'achat d'un produit, révèle l'enquête sur le marketing d'influence en 2021 menée par Eulérian en janvier 2021. Selon la société spécialisée dans l'analyse de data, qui a voulu connaître le comportement des internautes face aux soldes d'hiver, 44 % des répondants sont réceptifs à un code de réduction ou à une promotion, 30 % à un article de presse et 28 % à des avis en ligne. La publicité influence moins : seuls 7 % des répondants sont sensibles à l'affichage publicitaire dans les gares, métros, aéroports, bus, etc., 9 % à une publicité TV ou radio et 11 % à une campagne SMS. Un peu plus efficaces sont les publicités sur les réseaux sociaux - Instagram, Facebook, TikTok, Pinterest, Youtube... - et par e-mail (respectivement 21 % et 19 % de répondants influencés). Et les influenceurs, les "rois" de l'influence ? Leur parole, sur les médias sociaux, ne convainc que 14 % des interrogés.
Pourquoi la publicité influence moins ?
79 % des répondants sont parfois, rarement ou jamais influencés par la publicité. Si les publicités reçues par e-mail et sms ou vues sur Internet et à la télévision n'influencent plus (ou moins) avant et pendant les soldes, c'est parce qu'elles sont trop nombreuses pour près de la moitié des répondants (48 %). 39 % des répondants rarement ou jamais influencés par ces publicités avouent ne plus y faire attention et 28 % trouvent qu'elles ne correspondent pas à leurs goûts. 23 % n'y sont pas sensibles car ils n'apprécient pas d'être poussés à consommer. Pour 19 %, ces publicités sont mêmes intrusives. Enfin, 5 % n'ont pas confiance en la publicité.
Pour autant, les interrogés ne semblent pas remettre en cause le dépôt de cookies sur les sites en ligne : 79 % des répondants acceptent l'utilisation de ces "petits fichiers" sur les sites e-commerce et 62 % sur un média d'information. Parmi les réfractaires, 54% des internautes qui refusent d'accepter les cookies ont peur que leurs données personnelles soient utilisées à des fins commerciales.
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