Infobésité : TNS UK distingue cinq façons de consommer l'information
« Content is king. » Mais pour éviter la surcharge, les marques doivent fournir des menus de contenu équilibré à leurs cibles, victimes d'infobésité, souligne dans une étude récente TNS UK. Des “fast foodies” au “fussy eaters”, il existe plusieurs catégories de consommateurs d'information.
Je m'abonneSuivre les blogs, les dernières nouvelles twittées, les infographies sélectionnées sur Pinterest… L’avalanche de contenus produits par le Net a de quoi donner le tournis à tout consommateur moyen. « Les consommateurs sont bombardés d’informations à un niveau sans précédent avec la croissance des médias numériques. Cette masse d’informations est bien supérieure à ce que nos cerveaux peuvent stocker et traiter », constate Stephen Yap, de TNS UK. Ce dernier se base sur les études menées en Grande-Bretagne pour définir cinq types de consommation de l’information (“eating plans”).
Selon lui, il est très important pour les annonceurs de comprendre comment leur public cible assimile et traite cette masse d’information. Il distingue cinq catégories de “mangeurs de données” :
- les fast foodies (qui sont des early adopters),
- les supplementers (qui recherchent les informations fraîches et qui sont des grands influenceurs),
- les carnivores (en général des experts ou des corps constitués qui négligent les sources non autorisées),
- les balanced dieters (qui ont une consommation équilibrée comme leur nom l’indique, acceptant un zeste de Google ou de bbc.ci.uk mais se détournant de Facebook ou Twitter)
- les fussy eaters (les gourmets). Ils aspirent à une époque plus simple où la vie n'était pas si compliquée.
Tout comme la nourriture, la consommation d’informations peut devenir une addiction. Et l’on commence à voir apparaître les premiers signes de rébellion contre la tentation de tout absorber, sans filtre ni mesure.
Les professionnels qui veulent créer un site ou un blog, ajoute Stephan Yap, doivent donc se demander : « Quelle est la façon de déguster l’information de mon public-cible ? Est-ce que mon contenu apporte une véritable valeur ajoutée à mes lecteurs ? »