Acheter en ligne fait baisser les émissions de CO2
Le commerce électronique permet de réduire les émissions de CO² et de limiter la consommation de ressources non renouvelables. C'est ce qui ressort d'une étude présentée hier par la Fevad et réalisée par Estia et Médiamétrie//NetRatings (avec le concours de Coliposte et Kiala) qui compare l'impact environnemental d'un achat en ligne versus un achat traditionnel en magasin. Premier enseignement : un achat à distance via Internet génère près de quatre fois moins d'émission de gaz à effet de serre. À l'échelle des 290 millions de livraisons réalisées chaque année par ColiPoste et Kiala, cela représente un potentiel de réduction de 768 000 tonnes de CO².
Même constat en ce qui concerne la consommation de ressources non renouvelables liées aux déplacements. Pour un nombre identique de livraisons effectives, le modèle e-commerce permet de diviser par 4,5 cette consommation. Rapportée à l'ensemble des livraisons pour une année, l'économie de ressources non renouvelables dépasse 4170 Gigawattheures. Cette énergie primaire correspond aux besoins annuels de chauffage d'un département français tel que la Charente Maritime.
Et les bénéfices ne s'arrêtent pas là. L'achat en ligne, toujours selon l'étude, permet de diviser par 2,81 l'impact sur la santé humaine, ce qui "sauverait" l'équivalent de 339 années de vie saine.
Enfin, de manière générale, l'étude démontre que ce nouveau mode d'achat, qui se traduit par une réorganisation des déplacements des particuliers, constitue une opportunité sérieuse de se rapprocher de l'objectif "facteur 4" prévu par le Grenelle de l'Environnement consistant à diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050.
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