La fonction marketing reste motivée malgré le stress et la charge de travail
Une étude du site Jobmarketingvente.com révèle que la quantité de travail demeure très génératrice de stress pour les marketeurs. Un point qui les encourage à envisager de se mettre à leur compte.
Je m'abonneLe site www.jobmarketingvente.com vient de réaliser, pour la troisième année consécutive, une enquête sur l’ambiance au travail, le stress, la charge de travail et la mobilité des fonctions marketing et commerciales. Seulement 45,6 % des vendeurs et 47,2% des marketeurs trouvent l’ambiance au sein de leur entreprise bonne ou très bonne. Et près de 20 % la trouvent carrément mauvaise !
En parallèle, les commerciaux (44,7%) et les marketeurs (44,2%) estiment à l’unisson que leur charge de travail est trop importante. Les premiers assument la situation puisqu’ils se dépensent sans compter : 30,9 % d’entre eux déclarent travailler plus de 11 heures par jour.
A noter que le stress professionnel reste à un niveau très élevé : 80,2% des commerciaux et des marketeurs affirment être stressés. Chez les commerciaux, si l’atteinte des objectifs reste la première raison du stress (37,9%), c’est surtout la pression hiérarchique qui a le plus progressé : elle est désormais la seconde raison de ce stress à 17,2% contre 10,5% en 2009. Les supérieurs hiérarchiques semblent toujours plus exigeants dans un contexte économique tendu et de plus en plus concurrentiel. Chez les marketeurs, le stress découle essentiellement de la charge de travail (31,6%), mais c’est également la pression hiérarchique qui a le plus progressé à 29,1% contre 21,6%.
En termes d’opportunités d’évolution, 80,8% des marketeurs et 65,9% des commerciaux estiment que trouver un nouvel emploi est difficile contre 76,3% et 61,8% en 2009. Le principal critère de choix pour un poste reste l’intérêt de la fonction (47,4% pour les commerciaux et 52,8% pour les marketeurs), mais les raisons secondaires divergent : c’est la localisation géographique qui arrive en deuxième position pour les marketeurs (24,4%) alors que pour les commerciaux, c’est le salaire (23,7%).
Conséquence directe de cette difficulté à trouver un emploi, ils sont désormais de plus en plus nombreux à vouloir se mettre à leur compte : 29,3% affirment avoir envie de créer leur propre entreprise. A noter que ce sont surtout les hommes qui ont envie d’entreprendre.
Crise de l’emploi oblige, les marketeurs et les commerciaux sont de plus en plus mobiles. Une personne sur deux se montre prête à quitter sa région d’origine pour trouver un nouvel emploi : une mobilité qui progresse d’ailleurs de 0,8 point par rapport à l’an dernier. La Provence-Alpes-Côte d'Azur arrive en tête des régions les plus convoitées (44,4%), suivie de Rhône-Alpes (44,1%) et de l'Ile-de-France (39,5%).
Pour l'étranger, l'Europe arrive largement en tête (84,2%), suivie de l'Amérique du Nord (57,6%) et de l’Asie (30,7%).
Malgré le stress, la charge de travail et la pression hiérarchique, 70,2% déclarent qu'ils continueraient à travailler même s’ils gagnaient la super cagnotte du Loto !