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Donald Trump poursuit sa campagne... dans un McDo !

Le 20 octobre en Pennsylvanie, l'ancien président américain Donald Trump a décidé de se mettre dans la peau d'un employé de McDonald's pendant quelques minutes. Une nouvelle tentative de discréditation de la part du candidat républicain contre sa concurrente démocrate Kamala Harris.

Publié par Elena Mlynarczyk le - mis à jour à
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Donald Trump poursuit sa campagne... dans un McDo !
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Troquer son costume et sa cravate contre un tablier de fast-food. C'est ce que l'ex-président américain a fait, dimanche 20 octobre, en se mettant en scène derrière une friteuse de l'enseigne McDonald's. Après une courte formation sur la préparation des frites, il s'est notamment mis à servir les passants, en commentant : "C'est Trump qui régale".



Cette scène improbable s'est déroulée dans une petite ville de Pennsylvanie, à proximité de Philadelphie. Un acte que le candidat n'a pas fait par simple charité. C'est évidemment avec une idée et un but bien précis qu'il a agi de la sorte, à quelques jours de l'échéance électorale américaine.

Un coup de pub pour la campagne de Trump

Cette opération de communication intervient alors que sa rivale démocrate, Kamala Harris, a confié avoir travaillé dans sa jeunesse dans un restaurant McDonald's en parallèle de ses études. Mais le candidat républicain n'en croit pas un mot. Persuadé qu'elle se sert de cette fausse anecdote par pur opportunisme électoral, il a décidé d'endosser, lui-même, la tenue d'un équipier McDonald's : "J'ai désormais travaillé 15 minutes de plus que Kamala, elle n'a jamais travaillé ici", raille-t-il alors.

Une opération plutôt bien pensée par le candidat, qui espère discréditer sa concurrente à travers ce nouveau coup de com'. Même si l'ancien président n'a jamais caché son attirance pour les fast-foods, il espère ainsi se rapprocher de ses électeurs en se faisant passer pour un "homme du peuple" et Kamala Harris... pour une menteuse ! Pourtant, rien ne prouve pour le moment qu'il s'agisse bel et bien d'un mensonge.



Une impression de déjà-vu

Une affaire qui nous rappelle des faits similaires. Il y a quelques mois, c'est l'ancien Premier ministre français, Gabriel Attal, que l'on retrouvait dans un établissement de ce même fast-food à Paris, alors entouré d'une horde de gardes du corps, à quelques jours du second tour des élections législatives (comme par hasard...). Cette apparition - jugée quelque peu opportuniste par certains - avait fait polémique. Alors, véritables fans du big mac ou coup de com' pour le candidat républicain et l'ancien locataire de Matignon ?

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