Comment Easyvoyage valorise ses data
D'abord "simple" comparateur de prix, Easyvoyage s'est rapidement diversifié dans la préparation des voyages, avec, notamment, le lancement de guides de voyage et de dossiers, rédigés par des journalistes, et consacrés aux grandes thématiques de voyage, explique Hervé Sevestre, directeur marketing d'Easyvoyage (Webedia), à l'occasion de l'événement Marketing Day. Et pour cause : l'"arrivée" de Google sur le marché, en 2010, a cassé la bonne dynamique construite par la marque."
Si de 2000 à 2010, Easyvoyage a connu une phase de croissance sans précédent avec des leviers d'audience puissants, détaille Hervé Sevestre, comme l'investissement en SEA chez Google, l'exploitation du QS d'Adwords, le référencement de contenus originaux ou encore notre technologie en marque blanche, l'arrivée de Google a désintermédié une grande partie du secteur du voyage." Pour le directeur marketing d'Easyvoyage, Google a, en effet, crée ses propres produits de comparaison et a agrégé tous les contenus sur le Web. Le premier des GAFA a purgé les pages de résultats de tous les sites de voyage dits "de longue traine", provoquant leur disparition sur le Web. "Google a également revu les emplacements de SEA, fait part Hervé Sevestre, en diminuant leur nombre de 11 à 7." Résultat : une baisse du référencement naturel et une surenchère sur les CPC. Sans compter le média TV assailli par les acteurs historiques et les nouveaux entrants.
#MarketingDay Paris : "On enrichit la valeur de nos emplacements publicitaires grâce à la #data" @Emarketing_fr #DataLayer #éditeurs pic.twitter.com/vUToILMxiF
- EulerianTechnologies (@EulerianTech) 28 novembre 2017
Un repositionnement "média" et data
Easyvoyage s'est donc recentré sur la data... et un positionnement de média. L'acteur du voyage a ainsi développé sa présence sur les médias sociaux. Le crédo de la marque ? Redonner de la valeur au contexte dans la publicité sur Internet.
Autre solution mise en oeuvre : la signature de partenariats avec des acteurs spécialisés dans le voyage, à l'instar d'Airbnb, afin de monétiser les audiences." Le principe : la revente de trafic. Ceux-ci récupèrent nos data intentionnistes, telles que les dates de départ et d'arrivée, la composition des voyageurs (famille, couple...)", précise Hervé Sevestre.
#MarketingDay: "On entre de plus en plus dans une coopérative de #données. Dans une capacité à échanger le trafic, on s'en achète et on se le revend." #Data #DataLayer #éditeurs pic.twitter.com/t23VaNTNmg
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