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VAD 1999/1998 : les chiffres marquants

A l'occasion des 4èmes Rendez-Vous de la VAD et du MD de Lille, la Fevad a livré un certain nombre d'informations complémentaires aux chiffres généraux concernant l'évolution du marché de la VAD*.

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En ce qui concerne tout d'abord la vente à distance aux particuliers (51 MdF de CA TTC en 1999, + 1,2 % / 1998), la Fevad a noté plusieurs faits marquants. Elle a ainsi constaté que le montant moyen des commandes est resté stable entre 1999 et 1998, à 330 F, que la marge brute a connu une très légère diminution, passant de 51,8 % du chiffre d'affaires HT en 98 à 51,5 % en 99, de même que les frais publicitaires (de 22 % du CA HT à 21,6 %). Stabilité toujours pour le délai moyen de traitement interne d'une commande, à 3,8 jours. En revanche, l'année 1999 a enregistré une très légère hausse du taux de retour de produits (11 % du CA HT en 99 contre 10,7 % en 98) et également de la démarque inconnue (0,8 % du CA HT en 99 contre 0,6 % Sur le plan des modes de commande, l'année 1999 aura été marquée par une stabilité du courrier, mode n°1, une progression sensible du téléphone et d'Internet et une baisse des Minitel et Audiotel. Ce sont les chèques, en progression, qui dominent nettement les modes de paiement de la VAD aux particuliers devant les cartes privatives, en légère baisse. Quant aux performances de différents supports, la Fevad indique un taux de remontées moyen des mailings envoyés de 6,1 %, un taux de remontées moyen du couponning presse de 0,3 % de la diffusion totale, et, une gestion en moins de 20 secondes de 65 % des appels en réception. En ce qui concerne maintenant la vente à distance aux professionnels (19 MdF de CA HT en 1999, + 11,1 % / 1998), la Fevad met en avant une stabilité des frais publicitaires (8 % du CA HT), un taux de retour des produits correspondant à 5,5 % du CA HT et une gestion en moins de 20 secondes de 89 % des appels en réception. En matière de commande, fax et téléphone dominent les différents modes, devant le courrier qui, là aussi, baisse. Au niveau des modes de paiement, si les chèques sont largement en tête, ce sont les "autres" modes (traites, effets...) qui occupent, logiquement, la deuxième place. * Voir MD n° 45, p.12

François Rouffiac

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