Le SMS +, une nouvelle source de revenus
Après le Minitel et l'Audiotel, le marché des SMS +, connus également sous le nom de SMS Premium ou SMS surtaxés, s'est ouvert en France au mois de mai dernier.
Je m'abonneÀ LIRE AUSSI
- Comment concevoir une campagne de SMS
- Le SMS : comment ça marche ?
- Un marché en pleine expansion...
- A chacun sa solution
- Vichy lance Oligo 25 avec du SMS
- Biskott passe sa base au peigne fin
- Nike, Galeries Lafayette, Pepsi Co et les autres
- Spontex se frotte au SMS
- Les 15-25 ans : la génération mobile
- SMS : comment faire "Short" ?
- Comment concevoir une campagne de SMS
- Le SMS : comment ça marche ?
- Un marché en pleine expansion...
- A chacun sa solution
- Vichy lance Oligo 25 avec du SMS
- Biskott passe sa base au peigne fin
- Nike, Galeries Lafayette, Pepsi Co et les autres
- Spontex se frotte au SMS
- Les 15-25 ans : la génération mobile
Pour Philippe Bornstein, directeur marketing & développement groupe de
Netsize, « le SMS + repose sur trois principes : des services à prix
différenciés (le consommateur paye à son opérateur une taxe prédéfinie liée à
la valeur ajoutée des SMS), une facturation à l'envoi et à la réception
(l'émetteur du SMS n'est plus forcément le payeur) et un partage des revenus
(après avoir été payé par ses abonnés et avoir couvert ses frais techniques,
l'opérateur reverse les revenus collectés aux différents fournisseurs). »
Bénéfices
immédiats pour l'annonceur : générer de nouvelles sources de revenus,
bénéficier d'un système sécurisé, être parmi les premiers à utiliser ce média
novateur et être en contact direct et interactif avec ses consommateurs. Le SMS
+ permet au possesseur de portable d'accéder à un service à valeur ajoutée via
l'envoi d'un SMS surtaxé. Aux commandes, l'association SMS + qui regroupe SFR,
Orange et Bouygues Telecom. Elle s'occupe de la gestion des attributions des
numéros courts à cinq chiffres (signe de distinction d'un numéro surtaxé). Le
préfixe du numéro indique le palier de tarification du service. En France,
trois paliers sont définis : 0,05, 0,20 et 0,35 euro. Sans oublier de préciser
que l'utilisateur devra ajouter 0,15 euro, le prix de l'envoi d'un SMS
classique. Chaque mois, l'association met en place des sessions d'attribution.
Les éditeur peuvent désormais réserver jusqu'à quatre numéros courts. En cas de
demandes identiques pour un même numéro, un tirage au sort les départagera. Si
une première série de huit chiffres a été inaugurée par l'association au début
de l'été, favorisant les médias (France Télévision Interactive, NRJ, Edi
Presse, Tiercé Magazine...), on compte aujourd'hui près de 300 demandes
enregistrées. Mais il semblerait que les petits éditeurs ne soient pas aussi
enthousiasmés par les SMS +, le système actuel favorisant les grands médias. En
effet, ces derniers bénéficient de supports à forte audience qui leur
permettent d'assurer la promotion à faible coût de leurs services SMS +. Si ce
moyen permet aux annonceurs de rentabiliser leurs investissements de
développement, l'utilisateur lui s'attend à recevoir une information à la
hauteur du prix de la communication. Le SMS + a un véritable avenir devant lui
tant qu'il propose des services ludiques ou à valeur ajoutée. Mais pour ce qui
est de la diffusion d'un message commercial...