Camif : la vérité est dans l'objectif
Grand cataloguiste, la Camif joue à fond la carte de la véracité, au niveau des visuels notamment. Pour réussir dans cette entreprise, la Camif a créé ses propres studios photo, qui devraient, à terme, devenir un centre de profit pour l'entreprise !
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La Camif est le troisième vépéciste français et vend essentiellement auprès
des personnels de la fonction publique. Elle produit régulièrement un catalogue
recensant l'ensemble de son offre, et utilise les mailings de manière
ponctuelle, pour des promotions sur certains articles. La politique graphique
de la Camif, c'est la véracité. Comme l'indique Bruno Sachet, coordinateur de
la Direction de la Publication de la Camif : « Le but est de générer des
ventes, pas des annulations, ce qui ne serait pas bon pour la fidélisation du
client et pour les comptes de résultats. Pour cela, nous cherchons à reproduire
le plus fidèlement possible les articles que nous commercialisons, texture des
vêtements y compris. Il faut que le consommateur final puisse voir tous les
détails. C'est pour cela que nous réalisons nous-mêmes toutes nos photos à part
quelques clichés produits par nos fournisseurs. » A cet effet, la Camif a monté
une infrastructure de deux studios sur son site, qui intègrent 21 plateaux sur
6 000 m2. Toute cette infrastructure, de même que l'achat d'art, sont gérés en
interne. En revanche, les photographes sont des freelance qui travaillent à
partir de maquettes très précises, élaborés à l'aide d'un système de
visualisation 3D sur ordinateur. Ce qui permet de présenter les ambiances de
mobilier avec des perspectives exactes. Et le système détermine automatiquement
la focale de prise de vue et l'emplacement du photographe. Le stylisme est
également assuré par des personnels externes, ce qui permet au vépéciste
d'avoir des idées neuves provenant de l'extérieur. Ces studios ont été amortis
en moins de trois ans et ils sont destinés à devenir un centre de profit. «
Nous allons travailler en tant que prestataires pour des clients externes, dans
le hors-médias, pour tout ce qui est publication ainsi que pour la production
d'écrans Internet ou Minitel. Nous commençons également à développer l'usage de
la photo numérique, pour le "pack shot" de produits bruns principalement. Nous
démarrons juste ce type de photo, car la technologie commence à être vraiment
au point. Mais elle ne s'adapte pas pour l'instant à tous les domaines, le
mobilier notamment. En revanche, nous utilisons Photoshop régulièrement, pour
les pages institutionnelles ou les publicités, ainsi que pour retoucher des
photos de produits », poursuit Bruno Sachet. Le vépéciste dispose également
d'une base d'images indexée très importante, qui lui permet de retrouver très
rapidement un visuel s'il en a besoin pour un mailing, par exemple. En
revanche, les dessins sont très peu utilisés, sauf pour des pages
institutionnelles ou de promotion. « La photo est tout de même plus proche de
notre métier », précise Bruno Sachet.