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L'art de mettre le visuel en page

Publié par La rédaction le

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A elle seule, l'image ne suffit pas pour faire vendre. Sur le document qui la supporte, le fond, la couleur, la typographie, le ton rédactionnel et la mise en place des divers éléments sur la page contribuent, chacun à leur manière, à attirer l'oeil du lecteur et à le pousser vers l'acte d'achat. Ce qui suppose la mise en oeuvre d'une charte graphique tenant compte à la fois de l'identité visuelle de l'entreprise et des besoins particuliers à l'objet du document à créer. « Sans charte graphique, on fait n'importe quoi, note Pierre Dosu. Avec une charte et une iconographie homogènes, on tape forcément dans le mille. » Réussir une mise en page, c'est d'abord et avant tout faire en sorte que le client soit alléché. Il n'y a pas vraiment de règles précises à appliquer, ou du moins pas de manière systématique. La sensibilité du créateur du document doit pouvoir s'exprimer, quitte à sortir des sentiers battus. Cela dit, il reste malgré tout quelques préceptes difficiles à négliger. Un document de marketing direct cherche généralement à véhiculer un unique message, pas cinquante. Ce qui implique qu'il ne doit pas comporter cinquante visuels non plus, un seul suffisant. Mais ceci est à nuancer en fonction de l'objectif du document. Sur un catalogue, on sera ainsi bien obligé d'en passer par la mise en place de multiples images représentant les différents produits proposés. Par ailleurs, si l'objectif est de vendre un produit, on prendra garde à l'équilibre entre le texte et l'image : l'image allèche, le texte incite à acheter. Sans texte, le client ne signera pas le chèque ! Il faut donc soigner les légendes, souvent le premier texte lu après avoir regardé l'image, et le titre, qui est un prolongement de l'image et un appel au public visé. Enfin, l'efficacité d'un message passe également par un choix minutieux de la typographie et des couleurs utilisées. On sait que les gens réagissent de manière différente en fonction de couleurs vives ou nuancées, de polices de caractères plus ou moins rondes ou anguleuses. Il faudra donc les utiliser en fonction de l'objectif du document, en n'hésitant pas à procéder à des tests, qui constituent le meilleur moyen pour valider les choix réalisés.

 
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