Expression anglo-saxonne désignant le recours à la masse des consommateurs (internautes le plus souvent) pour contribuer à la réflexion marketing et au développement de l’offre commerciale et de la communication d’une marque. La gestion du crowd sourcing relève habituellement du community manager. L’essor de l’utilisation des ressources du World Wide Web, et notamment l’implication de nombreux internautes via des blogs, des commentaires déposés dans des forums, la participation à des wikies, la création de pages sur des réseaux sociaux numériques… a contraint les marques à envisager une nouvelle forme de dialogue, bien plus en amont dans son processus de développement qu’elle ne pouvait se contenter de le faire jusqu’au milieu des années 2000. La relation marketing et commerciale que la marque pouvait tisser avec ses consommateurs jusqu’à lors est complétée par une relation humaine et sociale, directement ou non. On parle parfois d’« externalisation ouverte ». Jean-Fabrice Lebraty analyse que : « Le crowd sourcing renforce la pérennité des entreprises qui sauront utiliser ce mode d’externalisation. Une entreprise plus flexible et possédant des dispositions à la résilience, héritées des caractéristiques du fonctionnement de l’Internet, ne peut qu’être pérenne. Dans cet ordre d’idée, le crowd sourcing nous apparaît comme un nouveau critère de sélection pour les entreprises selon une approche évolutionniste de la vie des organisations. »
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