E-marketing.fr Le site des professionnels du marketing

Recherche
Magazine Marketing

Privateaser uberise la location de salle

Publié par Mégane Gensous le | Mis à jour le
Privateaser uberise la location de salle

Grâce à sa levée de fonds de 500000 euros réalisée en février 2016, la start-up Privateaser se développe et s'est attaquée à la location de salle pour les évènements d'entreprise.

Je m'abonne
  • Imprimer

"Le lieu représente 90% du succès d'un évènement" selon la start-up Privateaser qui s'est spécialisée dans la réservation et la privatisation de lieux évènementiels pour les groupes, particuliers et professionnels. La plateforme conçue par la jeune pousse Centralienne met en relation gratuitement propriétaires et organisateurs. Depuis peu, les entreprises font partie de ces derniers.

Supprimer les intermédiaires dans l'évènementiel

Surpris par la difficulté que s'avère être la location d'une salle en région parisienne, le natif du Sud Nicolas Furlani et ses camarades Raphaël Kolm et Alexandre Paepegaey montent le projet Privateaser lors de leur dernière année à Centrale. Les entrepreneurs, dont la start-up est actuellement incubée au Welcome City Lab, reprochent notamment au secteur de l'évènementiel la difficulté d'accès à l'information et un manque de transparence. "Les annuaires existants qui recensent les salles disponibles à la location manquent trop souvent de précisions sur le lieu, quand le devis semble parfois être fait à la tête du client", dénonce Nicolas Furlani. Le concept n'est donc pas nouveau, puisque Privateaser se positionne sur le même créneau que Les Barrés (réservation de bar) ou La Fourchette (réservation de restaurant). "Privateaser est une innovation de service", justifie le co-fondateur, "ce que nous faisons existait déjà auparavant mais nous essayons de le faire mieux ".

Pour cela, la start-up mise sur la plus-value du service. "Nous obligeons nos partenaires à une clarté des informations sur les lieux et à donner des indicatifs de prix afin d'avoir des demandes les plus qualifiées possible", détaille-t-il. La plateforme s'appuie également sur un algorithme permettant de déterminer la concordance entre demande et offre, afin d'y "passer moins de temps qu'une agence évènementielle classique". Contrairement à cette dernière, Privateaser ne se rend jamais sur les lieux lors de l'évènement et son rôle se cantonne à la location sèche, mais assure néanmoins un suivi, notamment sur la satisfaction client. "Nous voulons rester une marketplace, et non pas devenir une agence" précise Nicolas Furlani.

De la soirée d'anniversaire au séminaire d'entreprise

En février 2016, Privateaser bouclait un second tour de table d'un demi-million d'euros auprès d'Yvan Wibaux (co-fondateur d'Evaneos) et de Kerala Ventures, qui avaient déjà soutenu la start-up à son lancement par un apport de 300000 euros. L'objectif étant d'adresser un nouveau marché : celui des évènements d'entreprises. "Nous avons commencé dans la privatisation de bars pour particuliers parce qu'il n'y avait encore que peu d'acteurs. Les particuliers ont ensuite fait de nouveau appel à Privateaser pour leurs évènements d'entreprise" relate Nicolas Furlani. Depuis début 2016, ce sont ainsi 300 sociétés qui ont requis les services de la start-up pour organiser afterwork, séminaire et fête de fin d'année. Si les entrepreneurs souhaitent "continuer à travailler sur les deux cibles" (professionnels et particuliers), ils ne cachent pas leur ambition de se développer sur ce segment. Un segment plus lucratif : contrairement à la location pour particuliers rémunérée à hauteur de 2 euros par tête, les évènements d'entreprise sont facturés à hauteur de 10% de la transaction. Et l'offre n'en est qu'à ses débuts : "nous sommes dans la première année, nous cherchons à comprendre les logiques d'achat des entreprises, à connaître le marché pour développer l'activité à destination des entreprises". Le paiement sécurisé par la plateforme n'est ainsi pas encore à l'ordre du jour, en raison notamment de la problématique des conditions d'annulation.

 
Je m'abonne

NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles

La rédaction vous recommande