Rue du commerce : sa mutation en centre commercial digital
Le multi-spécialiste a annoncé une profonde transformation de son modèle, devenant ainsi, un centre commercial digital. Afin d'accompagner ce changement, le portail a été partiellement remodelé, et son logo, entièrement refondu.
Rue du Commerce, l'un des pionniers du e-commerce français, est en pleine mutation. Propriété du groupe Altarea-Cogedim depuis 2012 - spécialisé dans le développement de centres commerciaux -, le multi-spécialiste a présenté sa nouvelle stratégie composée de nombreux changements, et affiche son ambition d'entrer dans le top 5 des e-marchands français en nombre de visiteurs uniques, d'ici deux ans.
Cette rupture stratégique est en quelque sorte le mariage du monde physique, incarné par Altarea, et du monde digital, la spécialité historique de Rue du Commerce. Résultat, le portail n'est désormais plus un simple site marchand, mais se présente comme un centre commercial digital où cohabitent 750 partenaires marchands, issus de la market place de Rue du Commerce.
Un changement de forme, mais aussi de fond, qui a fait l'objet d'un ménage de printemps parmi ses partenaires. "En 2013, le nombre de marchands présents sur Rue du Commerce est resté stable, pourtant 200 d'entre eux en sont sortis au courant de l'année, explique Alexandre de Lamarzelle, directeur général de Rue du Commerce, mais 250 nouveaux nous ont rejoint".
La différence, selon le dg de la firme, tient au niveau de qualité de ces commerçants. En effet, dorénavant, le positionnement de Rue du Commerce en tant que market place s'appuiera sur une exigence accrue sur la capacité de ses partenaires à apporter un niveau de services plus que satisfaisant pour les e-acheteurs.
"La place de marché de Cdiscount casse les prix, celle d'Amazon mise sur une exhaustivité de l'offre, et PriceMinister veut rassembler tous les petits commerçants, souligne Alexandre de Lamarzelle (en photo ci-dessous). Notre market place repose désormais sur une sélection de marchands, et s'appuie sur des enseignes du monde physique".
La société ambitionne ainsi de séduire 1 000 partenaires "qualitatifs", et ne ferme pas la porte aux pure players ne possédant pas de points de vente physiques, mais souhaitant néanmoins rejoindre la place de marché de Rue du Commerce.
L'objectif financier est clair : générer 800 millions d'euros de volume d'affaires d'ici 2015, contre 423 millions en 2012 (dont 310 millions proviennent uniquement des ventes de produits high-tech). Aussi, le portail se dote de nouveaux atours.
Rupture visuelle
Afin d'accompagner et de marquer encore davantage le virage stratégique de la société, le site Rue du Commerce a été partiellement remodelé, et la navigation, transformée.
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Ainsi, sur la page d'accueil du site, l'internaute surfe à la manière d'un chaland dans un centre commercial, de rues en rues : "Rue de l'informatique", "rue de la mode", "rue de la maison"... Ce nouveau positionnement se traduit également par un tout nouveau logo, qui capitalise davantage sur l'esprit du commerce et des rues.
Terminé le "www" et le ".com" dans le logo, Rue du Commerce n'est plus uniquement sur le Web, et le crie haut et fort. En outre, une nouvelle baseline fait son apparition, illustration de la nouvelle promesse de marque : "ma rue, mes boutiques, mes envies".
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