[Tendance] Bienveillance, une arme à double tranchant pour les marques?
8 exemples d'actualité (suite)
5) Le développement des nouvelles formes de pédagogie valorisant les progrès faits ou à accomplir plus que la sanction et le constat de la faute. En témoignent les réformes (et débats) successifs sur les méthodes et pratiques d'apprentissage à l'école jusqu'aux différents projets de " notation bienveillante " du Ministère de l'éducation nationale.
6) Le développement sans précédent du marché de l'Impact Investing en France et dans le monde (en 2012, 481 fonds d'investissements européens étaient dédiés au financement des entreprises sociales, pour un encours total de €37.2 milliards). Au-delà des approches traditionnelles de l'économie sociale et solidaire, l'Impact Investing vise à réconcilier performance financière élevée et réponse à un besoin social (pas de " trade-off ") pour résoudre plus efficacement les problématiques d'intérêt général.
7) Le refus d'ajouter un bouton " dislike " dans Facebook. Bien que les rumeurs de l'apparition d'un tel bouton (ou de sa prétendue suppression peu de temps après la création du réseau en 2004), Selon Mark Zuckerberg, dans une session de questions / réponses en 2014, " Le bouton "J'aime" est très utile parce que c'est une façon [...] d'exprimer très rapidement une émotion positive [...] Et, vous le savez, des gens ont demandé un bouton "J'aime pas" parce qu'ils veulent avoir la possibilité de dire "ceci n'est pas bien". " Ce n'est pas une chose que nous pensons bonne pour le monde ".
8) La valorisation positive du capital humain au travail, au travers d'indicateurs de bien-être et de respect des personnes (et non plus de risques comme les RPS). L'Appel à plus de bienveillance au travail (lancé en 2011 par Psychologies magazine et le réseau Entrepreneurs d'avenir) rassemble plus de trois cents entreprises souhaitant améliorer les résultats collectifs et la satisfaction de leurs salariés. L'institut Great Place to Work qui décerne chaque année les meilleures entreprises au monde où il fait bon travailler, pense par ailleurs que " le changement s'opère mieux si on encourage les organisations à aspirer à devenir meilleures plutôt qu'exiger qu'elles corrigent ce qui ne va pas ".
Lire en page 3 : quel impact pour les marques?
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