Le courrier, un geste quotidien pour plus de neuf Français sur dix
La troisième édition de l'étude réalisée par TNS Sofres confirme la tendance "papivore" des Français.
Je m'abonneLa 3e édition de l’étude sur “les Français et le courrier publicitaire” (*) réalisée par TNS Sofres pour La Poste, montre non seulement que le courrier n'a pas disparu mais aussi qu'aller le chercher est un geste quotidien pour plus de neuf Français sur dix. D'après cette étude, 57 % des Français le plébiscitent même pour s'informer des promotions, notamment de celles pratiquées par les grandes surfaces alimentaires.
Trois raisons expliqueraient cette tendance. Le courrier crée de la proximité, surtout s’il est nominatif. De plus, le courrier publicitaire est reconnu comme un moyen d'obtenir un certain nombre d’informations. Enfin, pour les Français, il rassure sur l’information qu’il apporte. Ainsi, 91 % des Français relèvent leur courrier chaque jour. Et, contrairement aux attentes, ce serait la tranche des 15-34 ans les “plus accrocs” au papier. Le courrier publicitaire reçu par les Français est lu ou feuilleté à 97 %, relu par 83 % et conservé par 78 % des Français, au moins une semaine.
80 % confie même qu’un échantillon joint au courrier publicitaire les incite à l’achat. Ainsi, 86 % des sondés déclarent avoir déjà utilisé un coupon ou un bon de réduction joints à certains prospectus. Enfin, le courrier publicitaire génère également un trafic internet. 49 % des destinataires se rendent sur Internet pour avoir plus d’informations sur les offres et services, après avoir reçu un courrier publicitaire. Pour finir, 50 % des 15-34 ans pensent que le courrier publicitaire rend l’entreprise plus proche et plus humaine.
(*) 2086 individus âgés de 15 ans et plus, extraits du panel Métascope de TNS Sofres. Résultats redressés afin d’être représentatifs de la population des 15 ans et plus selon les critères sociodémographiques (sexe, âge, CSP individu, catégorie d’agglomération, région d’habitation du foyer). Mode de recueil : questionnaire autoadministré par voie postale, du 22 mars au 15 avril 2011. 3 000 questionnaires envoyés.