Le CSA nouveau est arrivé
Nouvelle organisation interne, rapprochement avec CCA, partenariats avec Iligo et Terrafemina… Bernard Sananès veut apporter de la valeur ajoutée à l'institut. Jusqu'au conseil ?

Il se dit que l’institut du groupe Bolloré n’irait pas très bien et que son président, arrivé depuis un an, Bernard Sananès, un pur « produit » de la communication (ex-Euro-RSCG) serait en train de tout changer, ne recrutant qu’en dehors des études et voulant engager CSA sur le terrain du conseil… « C’est faux », se défend l’intéressé. Il est vrai pourtant que CSA (qui souffre de son homonymie avec le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) a changé : pour la première fois, l’institut n’est pas dirigé par un professionnel des études, plusieurs dirigeants sont partis (*)… et Bernard Sananès a une vision du métier et des objectifs très précis. « Le modèle des instituts est mis à mal parce que les études sont vendues comme des produits et non comme des services. Logiquement, avec la baisse du coût des études, la marge s’est réduite. Il faut se déplacer sur la chaîne de valeurs et renforcer l’analyse pour gagner la bataille de la valeur ». Second axe pour remettre CSA, la belle marque endormie, en mouvement et doubler le CA en quatre ans : renforcer la croissance, interne et externe. « Croissance, valeur, innovation sont les trois piliers du plan stratégique. »
Sur le premier point, Bernard Sananès a décidé de mettre en place un décloisonnement de l’entreprise (**) autour d’une cinquantaine de grands comptes gérés par une trentaine de responsables en interne. Une organisation qui permet aux gros clients d’avoir un interlocuteur central. Au niveau de la croissance externe, après avoir racheté en avril 2011 Direct Panel, spécialiste

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