Infographie Français et Américains face à l'exploitation de leurs données
HEROW, spécialiste de l'engagement mobile et du comportement utilisateur, révèle le 11 février sa nouvelle étude baptisée "La localisation mobile à l'ère de la protection des données". La société y décrypte le comportement des Français et des Américains face aux nombreuses sollicitations de données.
Pour son étude "La localisation mobile à l'ère de la protection des données", révélée le 11 février, HEROW, spécialiste de l'engagement mobile et du comportement utilisateur, sonde quatre générations: Baby Boomers, Génération X, Millenials, Génération. L'étude pointe les doutes que Français et Américains ont sur le partage des données. L'invasion de la vie privée, la surveillance non autorisée et la fraude d'identité dominent les inquiétudes des utilisateurs des deux pays. Que l'on soit Baby Boomers ou de la Génération Z, les variations entre les groupes démographiques démontrent que les jeunes utilisateurs sont plus enclins à partager leurs données de localisation. Ces deux populations dessinent une tendance commune: les utilisateurs de plus 20 applications sont plus favorables à partager leurs data de localisation pour une meilleure expérience. Et vont donc accepter que les apps accèdent à différents outils internes: bluetooth, capteurs de mouvement, microphone etc.
Contrôle et transparence
Contrôle et transparence sont de loin les facteurs les plus importants pour que les utilisateurs partagent leurs données. Si une prise de conscience émerge dans les deux pays sur la valeur apportée par le partage de leurs données de localisation, les utilisateurs ressentent toujours un manque de contrôle, de confidentialité et de valeur. Dans ce contexte, Apple a pris depuis de nombreuses années les devants en sécurisant les données de ses utilisateurs. Aux États-Unis, les utilisateurs d'iOS sont plus inquiets par l'invasion de leur vie privée alors que ceux d'Android ont davantage conscience des menaces de la surveillance non-autorisée et les "stalkers". Cependant, ces derniers affirment par rapport aux utilisateurs d'iOS que l'accès à la donnée améliore leur expérience applicative, et pensent avoir un contrôle parfait de leurs données.
Que l'on soit de la génération Baby Boomers ou de la génération Z, la perception des risques associés à la localisation n'est pas la même. Les personnes nées après 2000 sont généralement plus ouvertes au partage des données car elles y ont été baignés dès leurs premiers pas dans le numérique tandis que la génération née dans les années 80 est plus susceptible de comprendre les avantages et les inconvénients. Aux Etats-Unis, les Millenials acceptent à 44% le partage de leurs données et 30% de la génération Z affirment que la localisation améliore généralement leur expérience dans l'application, contre 19% pour les baby-boomers. Enfin, en France, lorsqu'il s'agit d'invasion de la vie privée, la génération Z est à l'opposé des baby boomers. En effet, ils sont -13% préoccupés que ces derniers, mais sont +22% plus inquiets concernant l'autonomie de leur batterie via les différents services de localisation.
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