[Saga] Datawords, le marketing digital en mode multiculturel
Pour mieux servir ses clients, à la fois au siège et dans les filiales, Datawords travaille dans plusieurs dizaines de langues et a développé ses propres outils. Le siège peut ainsi suivre toute l'évolution des projets d'adaptation entre les filiales, que l'organisation du client soit centralisée ou, au contraire, très éclatée. Des " connecteurs " facilitent l'actualisation 24 h sur 24 des sites d'e-commerce par exemple, ce qui représente une grosse partie de l'activité de l'agence (50 % du CA provient de l'e-commerce).
" La base du service client est de vendre dans la langue de la communauté visée "
" Nous pouvons aussi envoyer le même jour des newsletters validées par chaque marché à partir d'une charte graphique approuvée par le client au siège, ou par son agence, précise Alexandre Crazover. Ou encore, nous adaptons des pages Facebook, des campagnes Youtube, nous lançons des opérations sur des médias online dans tous les pays, selon leurs contraintes techniques et la sémantique locale. Ce qui intéresse nos clients, c'est notre capacité à déployer un message adapté, en parallèle, le même jour, et sur de gros volumes ".
Une capacité et une exigence de qualité qui ont valu à Datawords une certification ISO 9001 en 2008, et un trophée de l'International du Numérique en octobre dernier dernier. Sans oublier la croissance à deux chiffres, depuis maintenant 10 ans, d'un CA totalisant 25 millions d'euros en 2013, soit une hausse de 30% par rapport à 2012, et a atteint 30 millions d'euros en 2014.
" L'enjeu, aujourd'hui, pour une marque, est de cibler au mieux ses consommateurs. Nous lui donnons la capacité de déployer ses produits en respectant l'Autre. Notre discipline répond à une obsession de nos clients : vendre mieux ! ", conclut Alexandre Crazovzer.
Clarins, la crème du multiculturalisme
La marque française s'adresse aux femmes (et aux hommes) de plus de 120 pays. Et depuis quelques années, elle le fait par un discours adapté à la culture de chacun d'entre eux. Ce multiculturalisme digital a entrainé, depuis 2011, bien plus qu'une adaptation des contenus. C'est toute l'organisation de l'entreprise et les modes de prise de décision qui en ont été modifiés, avec l'instauration d'un dialogue plus serré entre le siège et ses filiales, et l'arrivée d'un interlocuteur qui parlait tous les langages, Datawords. " Les besoins locaux sont parfaitement remontés au siège, explique Emilie Maunoury Thoraval, conseillère auprès du CEO de Clarins. Nous sommes dans l'écoute très forte des filiales. Le digital a forcé le multiculturalisme parce que toutes les actions sont visibles tout le temps, tout apparaît sur le Web. Les actions locales ont une influence globale "