International : à la conquête des nouvelles idées de business
Après pessimisme et attaques en règle contre la mondialisation, l'optimisme repointe le bout de son nez. Et si le monde était aussi une source inépuisable de nouvelles idées de business. C'est en tous les cas l'avis de Laurent Edel, coauteur du “Monde est à nous” aux éditions JC.Lattes.
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«J'ai une bonne nouvelle pour vous, l'économie va bien », lance Laurent
Edel, cofondateur de Good Future, agence spécialisée dans la recherche de
nouvelles idées de business, devant un parterre d'experts comptables
interloqués par un tel optimisme. Mi-Roberto Benigni, mi-professeur Zébulon,
Laurent Edel estime, en effet, que « les médias oublient de parler de ce qui
marche, des succès d'entreprises, des marchés en croissance, des réussites
d'entrepreneurs ». Plus explorateur de tendances que jamais, le fondateur,
lors de la première bulle internet, de l'incubateur Republic Valley, cédé
depuis à la Mairie de Paris, a donc été chercher sur place les preuves de ses
théories. Au menu, un tour du monde de sept mois à Pékin, Shanghaï, Tokyo,
Sydney, Berkeley, Palo Alto, Vancouver, Whistler et Montréal. Où il a glané
avec sa femme, Chine Lanzman, ex-productrice de Cyberculture sur Canal + et
cofondatrice de Good Future, et Edmond, leurs fils de 2 ans, ces entreprises
qui font de l'argent, ces business en croissance et ces nouveaux produits ou
services. Résultat : une pêche de 150 idées, un livre qui en présente 84 et une
nouvelle société de conseil, de formation et de conférences, où il raconte, sur
le principe de rupture, que les idées trouvées ailleurs peuvent inspirer un
modèle français parfois en panne… » Je n'ai jamais vu un bureau de Poste comme
celui de Sydney. Il ressemble plus à un Office Depot qu'à notre bonne vieille
Poste française, explique Laurent Edel. On y vend de tout. Papeterie,
accessoires informatiques, fax, téléphones portables, cartes de vœux, cadeaux,
etc. Un véritable supermarché de la communication.» Avec 3 000 licences, la
Poste est la première chaîne de franchises australienne, avec 80 % de bureaux
privés.