BSA : un mailing à plusieurs vitesses
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Un mailing doit parfois toucher plusieurs cibles à la fois. L'agence
Wunderman a ainsi mis en place une opération visant les entreprises, pour les
inciter à légaliser leur parc de logiciels en achetant des licences.
L'opération était réalisée pour le compte de la Business Software Alliance, un
organisme de lutte contre le piratage des logiciels, principalement financé par
Microsoft. Elle s'adressait à une cible large car il fallait toucher trois
fonctions à la fois. « BSA voulait d'abord écrire aux dirigeants en leur
rappelant qu'ils ont une responsabilité pénale de ce qui se fait dans leur
entreprise, y compris de l'utilisation des copies pirates, se souvient
Bénédicte Philippe, directrice de clientèle chez Wunderman. Ensuite, il fallait
s'adresser aux responsables juridiques dans les entreprises, pour leur dire que
c'est à eux d'initier la démarche, d'assumer leur rôle de garant de la
régularité du fonctionnement de l'entreprise en mettant la direction en garde.
Et, dans un troisième temps, il fallait s'adresser aux responsables
informatiques des entreprises, seuls acteurs véritablement en mesure
d'apprécier la réalité du piratage et de comptabiliser le nombre de logiciels
utilisés sans licence. » Dans les trois cas, le but était d'inciter les
entreprises à régulariser leurs copies en achetant des licences, en échange
d'une impunité contre les faits antérieurs, mais à condition que la licence
soit achetée avant une certaine date. Cette articulation imposait un timing
particulier : les dirigeants des entreprises ont été contactés en même temps
que les responsables juridiques. Ces derniers ont reçu un courrier de BSA leur
indiquant qu'il venait d'écrire à leur direction pour la mettre en garde...
Quinze jours plus tard, ce sont les responsables informatiques qui ont reçu des
courriers leur disant "Votre direction a déjà été avertie que...". Le but était
de sensibiliser au maximum les responsables à tous les niveaux. Près de 30 000
entreprises ont été touchées par cette campagne.