V Travailler le contenu
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- BSA : un mailing à plusieurs vitesses
- II Tenir les budgets
- III Cibler et personnaliser ?
- Visual a relooké ses mailings
- IV Choisir les bons accélérateurs de retour
- VI Choisir les visuels
- VII Gérer l'après-mailing
- Revoyons l'action au ralenti...
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« Pour la réflexion sur le contenu, nous commençons par la problématique
marketing, souligne
Bénédicte Philippe
(Wunderman). S'agit-il d'une opération de recrutement, de fidélisation ?
Vise-t-on à multiplier le nombre, la fréquence d'achats ? En fonction de cela,
quels sont les objectifs visés ? Que doit faire le consommateur pour répondre à
la sollicitation ? » La liste des questions se prolonge. Quel support utiliser
? C'est à réfléchir suivant les détails de l'opération envisagée. Une lettre ?
Ou bien une lettre et une brochure ? Est-ce que celle-ci est destinée à être
gardée ? Existe-t-il un événement associé ? A ne pas oublier : la cohérence de
la communication. Quels seront les critères et les éléments à exploiter de
nouveau dans d'autres messages lors des prochaines campagnes ? Le mailing doit
se démarquer par son "packaging", par le format de l'enveloppe, la couleur et
la texture du papier. Mais, dans la recherche créative autour des formes et des
contenants, on n'oubliera pas les considérations bassement financières. Le
format du mailing correspond-il au tarif et autres contraintes postales ? Le
message doit être créatif, clair et équilibré. Parfois, on se focalise sur le
dépliant et on néglige la lettre ou le coupon-réponse. Résultat : la lettre
risque d'être plate et formelle. Il faut au contraire rythmer la lecture avec
un rubriquage, des témoignages. Les apartés, du type "Le saviez-vous ?",
permettent de créer plusieurs niveaux de lecture. Pour autant, il ne faut pas
perdre de vue les objectifs du mailing : provoquer une demande d'informations,
inciter à la prise de rendez-vous... "Le poids des mots, le choc des photos" :
ce slogan d'un hebdomadaire bien connu est aussi à la mode dans le marketing
direct. Un rédacteur spécialisé peut passer une journée entière sur une seule
lettre - mais un courrier bien travaillé promet aussi des retours multipliés
par trois. « Avant de parler de la création, il faut parler de l'offre,
travailler sa qualité, dramatiser, créer une attente chez le consommateur »,
explique Eric Depoorter. Qui critique les messages se limitant trop souvent à
un "Bonjour, je lance une nouvelle assurance complémentaire...". « Il faut
passer de l'informatif au commercial. Le mailing ne peut pas se comporter comme
un vendeur assis derrière un comptoir. Le mailing doit rentrer chez vous,
forcer le passage, mettre sa chaussure dans l'ouverture de la porte. » Certains
annonceurs pensent enrichir le mailing en insérant une brochure de présentation
de l'entreprise. Une démarche qui obéit aux considérations économiques : les
plaquettes sont déjà imprimées, et parfois en surnombre. Un choix qui semble
raisonnable, mais seulement en apparence. « C'est informatif, mais pas très
vendeur, et cela alourdit l'envoi et les coûts postaux », estime Eric
Depoorter. Dernier élément à étudier : la promesse. Comment la formuler, la
traduire sur le terrain ? La notion de promesse doit aboutir sur cinq ou six
lignes à lecture unique et simple. Par exemple : "Je peux avoir des conseils
d'un nutritionniste" ou encore "Je peux appeler ce service 24 heures sur 24".
Dans le choix des cadeaux, il faut aussi essayer de rester vertueux. Un stylo
pour signer un contrat, une montre pour faire gagner du temps, une boussole
pour se repérer sur le marché de la téléphonie mobile...