Médias et réseaux sociaux : quoi de neuf ? (06 - 10 mars)
Chaque semaine, nous vous proposons une plongée dans l'actualité bouillonnante des réseaux sociaux et des médias. Au menu : l'Arcom revient sur la place des femmes dans les médias, Reworld MediaConnect propose une nouvelle offre IRL, Tinder rappelle les bases du consentement dans sa nouvelle campagne, l'accès aux réseaux sociaux va être interdit aux moins de 15 ans, Snapchat rend hommage à 8 femmes qui ont marqué l'histoire...
Je m'abonneSouth Park crée la discorde entre Warner Bros Discovery et Paramount
Il y a quelques jours, Warner Bros Discovery a porté plainte contre Paramount qui aurait violé son contrat d'exclusivité d'un demi-milliard de dollars avec HBO Max (dont le groupe est propriétaire) en diffusant « South Spark » sur sa plateforme de streaming Paramount +.
En 2019, les créateurs de Paramount et de « South Park » avaient mis aux enchères les droits de diffusion des 23 premières saisons de la série ainsi que trois nouvelles saisons de 10 épisodes à HBO Max. Par ailleurs, Warner Media (avant la fusion de Discovery avec Warner Bros), avait conclu un accord pour récupérer les droits de diffusion exclusifs pour chaque épisode de South Park pour 1,7 million de dollars, d'après les informations rapportées par CNN.
À ce jour, Warner Bros Discovery n'aurait reçu que 14 épisodes des 30 qui lui étaient dus. Cela a, au départ, été justifié par le fait que la pandémie de Covid-19 avait fait arrêter la production des épisodes. Cependant, 3 ans après, les parts du contrat du côté de Paramount et de South Park Digital Studios, semblent ne pas avoir été respectées.
Dans sa plainte, Warner Bros Discovery affirme que Paramount, MTV, et les créateurs de South Park ont « prévu de détourner autant que possible le nouveau contenu de « South Park » vers Paramount + dans l'objectif de dynamiser cette nouvelle plateforme de streaming », rapporte CNN. « Nous pensons que Paramount et South Park Digital Studios se sont lancés dans un programme pluriannuel de pratiques commerciales déloyales, violant de manière flagrante et répétée, notre contrat ».
De son côté, Paramount déclare que ces affirmations sont sans fondement, et que le fond du problème réside dans le fait que Warner Bros Discovery a refusé de payer les frais de licence des épisodes de South Park qui ont déjà été livrés, et qui continuent d'être diffusés sur HBO Max.
Pourtant, Warner Bros Discovery affirme même qu'un contrat de 900 millions de dollars conclu entre MTV, une filiale de Paramount, et les créateurs de South Park, affirmerait que 14 films « South Park » seraient proposés sur Paramount +. Le terme « film » aurait, selon Warner Bros Discovery, été utilisé dans l'accord pour contourner ses obligations contractuelles avec HBO Max.
Cette affaire se règlera donc devant la Cour suprême de l'État de New York. Affaire à suivre...
Reworld MediaConnect propose une nouvelle offre IRL pour célébrer la musique
Reworld MediaConnect lance l'offre « Sounds makes good », une experience immersive IRL portée par les marques média de la régie, pour célébrer le « Disquaire Day » 2023.
Le « Disquaire Day » est une journée mondiale consacrée aux vinyles, aux disquaires indépendants et au live. C'est à cette occasion que la régie propose une nouvelle offre clé en main pour les marques qui associe une expérience immersive « In Real Life » (IRL) à la puissance de 4 marques média : Melty, Grazia, Hero & Minute Buzz, tout en bénéficiant d'une chaîne d'expertises internes (production, animation, média, audiences...).
L'offre « Sounds makes good » permet aux marques partenaires de célébrer la musique en sillonnant Paris à bord d'un van customisé à leurs couleurs, pour vivre une expérience dans des lieux phares de la capitale. Au programme : 5 à 6 stops le 22 avril prochain dans des quartiers parisiens avec DJ Set, jeux concours et plus encore.
Cette expérience événementielle sera amplifiée par l'activation d'un dispositif média diffusé sur les supports digitaux et sociaux de Melty média d'infotainment, Hero, média social dédié à la pop culture et à la musique, Minute Buzz dédié aux 18-35 ans, et Grazia média dédié à l'actualité mode, luxe, beauté, people, lifestyle et food.
Le magazine de Fabien Olicard est disponible dans les kiosques français
En mars 2020, Fabien Olicard, mentaliste français, lançait son propre magazine, après avoir sorti plusieurs livres, plusieurs vidéos, et après avoir rempli de nombreuses salles avec son spectacle. Baptisé « Curiouz », il a pour objectif de susciter la curiosité des lecteurs en leur apprenant de nouvelles choses. Exploration du conscient et de l'inconscient, traitement de sujets divers et variés qui ont des incidences sur notre cerveau... Fabien Olicard se prête au jeu de la rédaction avec une sélection de sujets qu'il aurait lui-même souhaité retrouver en kiosque.
Ce mensuel d'une cinquantaine de pages est proposé en version papier et digital depuis 3 ans sur le site internet officiel du magazine. Fabien Olicard propose un abonnement d'un an en numérique pour 29,90 euros par mois, en papier pour 49,90 euros par mois, ou dans les deux versions pour 55,90 euros par mois, sans engagement.
Désormais, les fidèles ou futurs lecteurs du magazine auront l'occasion de le retrouver dans tous les kiosques français. Le premier numéro disponible en kiosque est celui du mois de mars (n°31). Il est disponible pour 3,90 euros et aborde des thématiques autour des rumeurs, des théories du complot, du mentalisme, de la psychologie, de la sociologie, ou encore des légendes.
Pierre-Alain Gerard rejoint le groupe TF1 au poste de DGA Finances, stratégies et achats
Depuis le 6 mars dernier, Pierre-Alain Gérard agit en qualité de Directeur Général Adjoint Finances, Stratégie et Achats pour le groupe TF1, en remplacement de Philippe Denery. Il intègre ainsi le Comité Exécutif du Groupe.
Diplômé de l'École Centrale de Lyon et d'un mastère spécialisé en Corporate Finance de l'EM de Lyon, Pierre-Alain a débuté sa carrière en fusions-acquisitions à Londres chez Bank of America, puis chez Morgan Stanley. Il a rejoint le groupe Bouygues en 2009 et a évolué jusqu'en 2019 au sein de la filière Finance/Stratégie. Début 2023, Pierre Alain Gérard intègre le Groupe TF1 en tant que Directeur Général Adjoint Finances, Stratégie et Achats.
En lien étroit avec les directions opérationnelles, Pierre-Alain aura notamment la responsabilité de : la performance financière autour des axes stratégiques du groupe ; la communication financière auprès des marchés et des actionnaires ; le pilotage des éventuelles opérations de fusion et d'acquisition ; ainsi que la politique achat responsable, soutenant les engagements du Groupe dans le cadre du contrat climat.
« Je suis très heureux d'accueillir Pierre-Alain Gérard au sein du comité exécutif du Groupe. Fort d'un parcours riche en banque d'affaires et au sein du Groupe Bouygues, Pierre-Alain dispose de toutes les compétences pour accompagner notre plan stratégique. Je remercie chaleureusement Philippe Denery pour sa contribution exceptionnelle ces quinze dernières années chez TF1. Philippe a notamment constitué une filière financière solide qui a largement contribué à la performance opérationnelle du Groupe et a développé une politique Achats Responsables reconnue, soutenant nos engagements sociétaux », déclare Rodolphe Belmer, Président Directeur Général du Groupe TF1.
Tinder rappelle les bases du consentement dans sa nouvelle campagne
À l'occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, Tinder part en campagne avec les associations Consentis et HandsAway pour sensibiliser ses utilisateurs, et rappeler les bases du consentement.
Selon le rapport HCE sur l'état du sexisme en France en 2023, 33 % des femmes interrogées ont déjà eu un rapport sexuel suite à l'insistance de leur partenaire, alors qu'elles n'en avaient pas envie. Cela montre qu'il y a encore beaucoup de travail à faire pour comprendre ce qu'est réellement le consentement, et cela passe par des campagnes d'éducation et de prévention.
Tinder s'associe à des associations et parties prenantes afin de développer des campagnes qui viennent sensibiliser sur des sujets de société primordiaux tels que les arnaques à l'amour, le harcèlement, les violences sexistes et sexuelles, les LGBTphobies, ou encore la diversité et l'inclusion... C'est une nouvelle fois le cas avec Consentis et HandsAway autour du consentement.
Depuis le 1er mars 2022, et pour une durée de 4 mois, tous les membres de Tinder situés en France voient apparaître sur l'application, une Swipe Card qui met en avant les bases du consentement lorsque chaque membre balayera l'écran de gauche à droite. Chaque membre sera aussi renvoyé vers le site des associations HandsAway et Consentis pour creuser le sujet et retrouver des conseils pratiques comme théoriques.
Les contenus mis en place sur l'application reposent sur les 5 piliers du consentement développé par l'association Consentis : le consentement c'est un oui franc ; le consentement c'est sans pression et dans un état lucide ; le consentement c'est en étant informé(e) des risques ; le consentement c'est dire oui ne signifie par dire oui à tout ; le consentement c'est pouvoir changer d'avis à tout moment.
Cette initiative s'inscrit également dans une campagne globale lancée il y a une semaine par les deux associations Consentis et HandsAway « Décoder Les Femmes ». Au coeur de cette campagne, le lancement du livre « Décoder Les Femmes », une oeuvre de 2000 pages qui revient sur les principes de base du consentement, pour une société plus égalitaire et plus respectueuse.
Match Group, groupe auquel appartient Tinder, a également signé un partenariat avec Hally (co-fondée par l'association HandsAway) pour sensibiliser les équipes de l'entreprise sur la prévention des violences sexistes et sexuelles et promouvoir des environnements de travail plus sains et plus inclusifs.
Snapchat rend hommage à 8 femmes qui ont marqué l'histoire
Toujours à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Snapchat a décidé de rendre hommage à 8 femmes qui ont marqué l'histoire.
C'est grâce à la technologie AR que l'AR Studio Paris de Snap a décidé de mettre à l'honneur 8 femmes emblématiques dans 8 grandes métropoles de France : Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Strasbourg, Metz et Nantes.
La majorité des sculptures de l'espace urbain en France font honneur à des personnages masculins. Dans ce contexte, l'AR Studio de Snap a imaginé des statues en réalité augmentée de femmes ayant marqué l'Histoire dans le domaine de la politique, des arts et des lettres, ou encore de la résistance. Ces statues en réalité augmentée sont installées à côté des statues physiques de leurs homologues masculins. Chacune de ces statues permet d'honorer les accomplissements de ces grandes femmes de l'Histoire et participe à la commémoration de leurs contributions à la société.
Cette expérience en réalité augmentée est disponible dès aujourd'hui pour une durée indéterminée afin de faire découvrir, via la réalité augmentée, des personnalités importantes de l'histoire de France. Pour concevoir cette expérience, une équipe dédiée au projet au sein de l'AR Studio Paris, notamment composée d'une artiste 3D et d'une ingénieure en réalité augmentée, a réalisé la conception, la sculpture des statues et le développement de l'interactivité, afin de leur donner vie.
Cette activation s'appuie sur le Custom Landmarker AR, une lens géolocalisée qui se déclenche lorsque les utilisateurs sont au pied de la statue, et l'AR Marker Tech, qui permettra de découvrir la statue en miniature depuis la caméra du téléphone des utilisateurs.
« À travers cette expérience innovante installée dans 8 villes de France, nous voulons rendre hommage à 8 femmes qui ont marqué l'histoire et la société française par leurs actions, leurs écrits ou leurs prises de position. Grâce aux technologies de réalité augmentée de Snap, nous avons pu augmenter la place faite à ces 8 femmes dans l'espace public en plaçant leurs statues aux côtés de statues d'hommes. En établissant un dialogue silencieux entre ces personnages historiques, notre souhait est de contribuer à l'effort de sensibilisation du grand public à la lutte pour les droits des femmes », déclare Donatien Bozon, Directeur d'AR Studio pour Snapchat.
À Paris, c'est la statue de Simone Veil qui sera proposée en AR, à côté de celle du Général Charles de Gaulle sur le rond-point des Champs-Elysées. À Lyon c'est Simone de Beauvoir, à côté de Saint-Exupéry, Place Bellecour. À Marseille c'est Élisabeth Vigée Le Brun, à côté de Pierre Puget, Parc Borély. À Bordeaux c'est Françoise de Graffigny, à côté de Montesquieu, Place des Quinconces. À Nantes c'est Manon Tardon, à côté de Philippe de Hauteclocque, Square Amiral Halgan. À Metz c'est Joséphine Baker, à côté de Jean Moulin, Gare Centrale. À Strasbourg c'est Olympe de Gouges, à côté de Jean-Baptiste Kléber, Place Kléber. Enfin à Lille, c'est Hubertine Auclert à côté de Léon Trulin, Place du Théâtre.
L'accès aux réseaux sociaux sera interdit aux moins de 15 ans
L'accès illimité aux réseaux sociaux, pose des questions sur les conséquences qu'il peut avoir sur certains utilisateurs. Depuis plusieurs années, des médecins tentent d'alerter sur les troubles auxquels peuvent être confrontés les jeunes enfants qui accèdent aux réseaux sociaux à un trop jeune âge. Rapport au corps, cyberharcèlement, insécurité... Des études menées au Royaume-Uni notamment, démontrent que l'utilisation des réseaux sociaux a bien souvent des répercussions sur les jeunes utilisateurs.
En France, l'accès aux réseaux sociaux est réservé aux enfants de plus de 13 ans. Pourtant, en 2021, 63 % des moins de 13 ans affirmaient avoir un compte sur au moins un réseau social d'après une enquête menée par Génération Numérique. Par ailleurs, 80 % des parents déclarent ne pas savoir exactement ce que leurs enfants font sur internet ou sur les réseaux sociaux, d'après une étude de l'association e-Enfance et Caisse d'Épargne sur le cyberharcèlement des jeunes.
Dans ce contexte, l'Assemblée nationale a proposé un projet de loi permettant de fixer la majorité numérique à 15 ans pour « l'inscription et l'utilisation des réseaux sociaux, sauf autorisation expresse de l'un des titulaires de l'autorité parentale », majorité que seront tenus de faire respecter les opérateurs de plateformes en ligne. En cas de manquement, ces opérateurs pourront être soumis à une amende ne pouvant pas excéder 1 % de leur chiffre d'affaires mondial.
Toutefois, ces plateformes tentent, à leur manière, d'assurer la sécurité des utilisateurs en développant de nouvelles fonctionnalités. Elles seront tenues de respecter le contrôle de l'âge des utilisateurs, ou des autorisations parentales, si la loi est adoptée par le Sénat.
Le youtubeur Inoxtag crée sa propre pizza avec Domino's
Pour fêter ses 6 millions d'abonnés, le Youtubeur Inoxtag a organisé un live de 3 jours sur sa chaîne YouTube. C'est donc du jeudi 23 février au samedi 25 février qu'Inoxtag a proposé à ses abonnés un programme riche avec des invités particulièrement attendus.
Le live s'est déroulé dans une villa à l'intérieur de laquelle ont eu lieu : des dégustations, des séances de sport, ou encore des soirées jeux. La course aux likes était également au rendez-vous puisque le youtubeur promettait à ses abonnés de relever des défis à chaque palier dépassé.
Mais ce n'est pas tout ! Le Youtubeur a également annoncé s'associer à la marque Domino's Pizza pour proposer sa propre recette de pizza. Baptisée « Dominox », cette pizza est disponible depuis le 23 février et jusqu'au 16 mars 2023. Base crème fraîche, mozzarella, chèvre, poulet, champignons... Les personnes tentées ont la possibilité de bénéficier de 15% de réduction pour cette opération, grâce au youtubeur.
??UNE COLLAB' INÉDITE ??
- Domino's France (@dominos_pizzafr) February 23, 2023
Une nouvelle pizza disponible à notre carte made by @Inoxtag ?? jusqu'au 16 mars !
On vous présente la #Dominox :
- Crème fraîche légère française
- Mozzarella
- Chèvre
- Poulet rôti
- Champignons de Paris pic.twitter.com/WmPyCNslCH
TikTok met en place de nouvelles fonctionnalités pour les adolescents
Dans une optique de mieux protéger les plus jeunes utilisateurs de sa plateforme, TikTok annonce avoir développé de nouvelles fonctionnalités conçues pour les adolescents et pour les familles.
Cela passe par un renforcement des outils de gestion du temps d'écran en y ajoutant des options de personnalisation, en mettant en place de nouveaux paramètres par défaut à destination des adolescents, et en enrichissant le mode Connexion Famille de nouveaux outils d'accompagnement, destinés aux parents.
En effet, d'ici quelques semaines, tous les comptes d'utilisateurs de moins de 18 ans se verront automatiquement appliquer une limite de 60 minutes de temps d'écran quotidien. Cette limite a été fixée à partir de publications scientifiques. Toutefois, si les jeunes utilisateurs souhaitent dépasser cette limite, ce sera possible, simplement en saisissant un mot de passe... Les utilisateurs qui la dépasseront recevront des notifications les encourageant à définir leur propre temps d'utilisation. En complément, TikTok envoie chaque semaine une notification via la messagerie des utilisateurs adolescents dans laquelle ils trouvent un récapitulatif hebdomadaire de leur temps d'écran. Cette nouvelle fonctionnalité vient rejoindre celles déjà en place telles que le mode privé imposé sur tous les comptes d'utilisateurs ayant entre 13 et 15 ans ou l'interdiction d'organiser des live pour les moins de 18 ans.
Dans le même temps, le mode Connexion Famille s'enrichit de quatre nouvelles fonctionnalités. Les parents vont désormais pouvoir définir le temps d'écran quotidien maximal de leur adolescent. Ils auront la possibilité de fixer des limites de temps différentes en fonction des jours de la semaine. Le mode va également s'enrichir d'un tableau de bord consacré au temps d'écran. Il fournira un résumé du temps passé sur l'application, du nombre de fois où l'adolescent a ouvert TikTok, ainsi que de la répartition du temps passé sur TikTok le jour et la nuit.
Les parents auront également la possibilité de mettre en place une nouvelle option qui permet de mettre en sourdine les notifications de leur adolescent. Enfin, la plateforme serait actuellement en train de déployer une fonctionnalité qui permettrait aux parents de filtrer les vidéos contenant les mots ou hashtags qu'ils ne souhaitent que leur adolescent regarde.
Enfin, tous les utilisateurs auront la possibilité de définir leurs propres limites de temps d'écran pour chacun des jours de la semaine, mais aussi programmer les plages horaires durant lesquelles leurs notifications seront mises en sourdine.
YouTube fait part de ses projets pour 2023
Neal Mohan, nouveau PDG de YouTube depuis le départ de Susan Wojcicki, a abordé les priorités de YouTube pour cette nouvelle année 2023. « Dès ses premiers jours, j'ai vu le potentiel de YouTube. Maintenant, je suis incroyablement excité de le diriger vers le futur », affirme-t-il. Au programme : le soutien des créateurs, la construction du futur de YouTube, et la protection de la communauté.
Dans un premier temps, YouTube souhaite encore davantage soutenir le succès des créateurs. Pour cela, Neal Mohan souhaite être en contact direct avec ceux qui font YouTube, et sera à l'écoute de leurs envies pour faire évoluer la plateforme. Cela passe notamment par l'accès au doublage multilingue des vidéos à plus de créateurs, mais également par le sous-titrage automatique des vidéos en plus de langues. La plateforme souhaite aussi travailler sur de nouvelles opportunités de rémunération, de manière à ce qu'elle puisse proposer de véritables projets de carrières. Neal Mohan précise également que des améliorations seront apportées à Shorts, de manière à laisser parler la créativité de tous les utilisateurs.
Dans un second temps, la plateforme souhaite construire le futur de YouTube. Cela passe notamment par une amélioration de l'expérience utilisateur, que cela soit par une adaptation de tous les contenus à la télévision, ou par une accélération sur le streaming. La plateforme souhaite également se développer dans le podcasting en permettant aux créateurs de proposer encore plus facilement leurs podcasts sur YouTube, via YouTube Studio et YouTube Music. Neal Mohan précise que la plateforme se concentre également sur des fonctionnalités issues de l'intelligence artificielle, en pleine accélération.
Enfin, YouTube souhaite renforcer ses mesures de protection de sa communauté. Cela passera notamment par une amélioration des fonctionnalités sur YouTube Kids. « Tous ces efforts sont essentiels, mais en tant que parent, je suis particulièrement investi dans notre travail pour protéger les enfants sur notre plateforme », ajoute Neal Mohan. Il affirme également que les équipes YouTube travailleront avec les décideurs politiques de manière à élever le débat sur la protection en ligne. « Nous sommes d'accord avec les représentants du gouvernement pour créer un environnement en ligne sûr, qui permet également à une pluralité de voix de se faire entendre ».
Sur son blog, la plateforme précise qu'il s'agit d'une période charnière entre innovations et environnement numérique durable et responsable, et qu'elle composera avec la demande croissante des utilisateurs, et les outils proposés aux créateurs. « Parce que le meilleur de YouTube est encore à venir », conclut Neal Mohan.