La presse quotidienne nationale veut taxer les acteurs du numérique
Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), qui estime dans “Les Echos” que la presse en ligne a participé à l'essor du numérique sans en récolter les fruits, interpelle les candidats à l'élection présidentielle.
Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) va proposer aux candidats à la présidentielle un mécanisme de redistribution taxant les acteurs du numérique, révèlent “Les Echos”. « Les études menées sur les différents supports d'Internet (tablettes, PC, mobiles) montrent que s'informer sur l'actualité est aujourd'hui l'un des principaux usages des internautes », indique Marc Feuillée, président du SPQN, au quotidien économique. « Or, la presse est la principale source d'information sur le Net », poursuit-il. Les portails d'information et les moteurs de recherche tirent, quant à eux, entre 30 % et 40 % pour les premiers, 72 % pour les seconds, de leurs titres d'actualité des sites de presse, argumente Marc Feuillée.
Le SPQN propose d'étendre à la presse en ligne le taux réduit de TVA de 2,1 % réservé à la presse écrite, et de mettre en place un mécanisme de redistribution de la valeur générée par le numérique. Parmi les acteurs du numérique ciblés par la proposition, “Les Echos” citent les FAI, les portails, les fabricants de matériel et les moteurs de recherche.
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