Naissance de Monkey, média vidéo et social d'Eléphant

"Parle à Monkey, ma tête est malade" peut-on lire en description de la page Facebook de Monkey. A l'ère des fake news, le nouveau média lancé ce jour mise sur le décryptage pour toucher les Millennials. Avec cinq vidéos par semaine qui font le point en trois minutes sur des sujets comme l'intelligence artificielle, le Brexit ou encore le régie du travail des cheminots, Monkey espère en effet de devenir le réflexe information premium des jeunes. Créé par Eléphant, la société de production TV (Sept A Huit, Parents mode d'emploi) d'Emmanuel Chain et Thierry Bizot, le jeune média lancé avant l'été s'inspire de la recette de Brut ou plus récemment de Loopsider : un format vidéo court et sous-titré diffusé uniquement sur les plateformes sociales Facebook, Twitter et Youtube avec pour ambition d'"associer la rigueur du travail journalistique aux codes narratifs des réseaux sociaux", détaille un communiqué de presse. Pour cela, il s'est doté d'une rédaction de 11 journalistes, producteurs, enquêteurs, graphistes et monteurs et d'un investissement de "quelques centaines de milliers d'euros en 2017 et de 1 million d'euros en 2018" d'après les informations du Figaro, qui devront être rentabilisés par le native advertising. Monkey, qui revendique déjà 2 millions de vidéos vues en l'espace de 2 mois sur ses premières réalisations, devrait développer à terme des verticales comme l'économie ou la santé.