Prisma Media, à vous les studios

"Donner autant à lire qu'à avoir" est l'ambition qui a poussé Prisma Media entre 2016 et 2017 à équiper ses rédactions de 5 studios vidéo au total : #HTAGstudio dans la division TV et entertainement, Studio Premium pour des marques comme Géo, Capital ou encore Néon, Studio Gentside et OhMyMag pour toucher la cible des millennials, ainsi que Studio Femme et Gala Studio pour le pôle féminin du groupe. Une ambition motivée par "l'accélération des usages de nos lecteurs sur le digital" justifie Pascale Socquet, directrice exécutive du pôle féminin, comme le démontre l'étude publiée en juillet dernier par Médiamétrie et l'IAB à ce sujet selon laquelle 63% des internautes français visionnent une vidéo par jour ou presque. Une consommation qui se développe également sur mobile, deuxième support de lecture derrière l'ordinateur avec 41% des usages. C'est pourquoi l'entreprise de presse fondée en 1978, qui confiait jusqu'ici la réalisation de ses contenus vidéo à des prestataires extérieurs, a entamé en 2016 "une transformation pour répondre aux nouvelles attentes de [nos] lecteurs" reposant notamment sur l'internalisation de l'activité vidéo.

La vidéo au coeur de la stratégie digitale de Prisma Media

Inauguré le 7 novembre par un live de la chanteuse Imany, le studio Gala prend la forme d'un appartement de 52m2 situé dans la rédaction du magazine de presse people. Le lieu, redécoré par des designers et marques partenaires tous les 3 mois, accueille notamment chaque semaine un artiste différent pour une performance captée par une équipe de 8 experts vidéo et retransmise sur Facebook, Dailymotion, gala.fr "et bientôt sur Twitter" promet Pascale Socquet. Dans les mêmes locaux, une cuisine avec un coin salon et un espace beauté a ouvert en avril dernier pour héberger le Studio Femme. 60m2 et 9 personnes sont dédiées à la structure vidéo des titres Femme Actuelle, Cuisine Actuelle, ou encore Prima, Flow, As You Like et Serengo. Deux studios vidéo pour différentes identités, différentes cibles voire différents annonceurs mais qui servent un même objectif : "bonifier les audiences digitales, car un sujet a plus de chance de performer en vidéo" justifie Pascale Socquet. Ainsi Prisma Media entend-il capitaliser sur la vidéo pour développer son audience digitale, à l'instar de Femme Actuelle, premier titre de presse féminin avec ses plus de 18 millions de points de contact mensuels (tous supports confondus, source ACPM One Global V2 2017) dont le site est visité chaque mois par près de 9 millions d'internautes.

Si la vidéo sert la production de contenus éditoriaux, c'est également un outil à destination des marques. Studio Femme et Gala Studio proposent ainsi à leurs annonceurs de diffuser leurs publicités en pre-rolls des vidéos, de faire du sponsoring ou du placement de produit dans les contenus et créent également des contenus en marque blanche. Exemple à l'occasion du Festival de Cannes, avec le programme "Sunset Cannes" dans lequel la fondatrice de l'agence de communication éponyme Albane Cléret interroge une star du cinéma dans l'habitacle d'une BMW. Ces formats ont déjà convaincu des annonceurs variés, de L'Oréal à Leclerc en passant par Fujifilm, qui ont assuré au groupe média "un démarrage 2017 au-dessus des prévisions en termes de nombre d'opérations, de clients et de chiffre d'affaires" bien qu'il se refuse à communiquer dessus.