Les jeunes concernés et peu inquiets de leur avenir professionel
Tel est le résultat obtenu grâce à Consojunior, l'enquête de TNS Media intelligence.
Consojunior, l'enquête de TNS Media intelligence, passe au crible les préoccupations, attentes et espoirs des moins de 20 ans vis-à-vis du monde du travail. Ils sont les premières victimes de la crise : horizon bouché, conjoncture défavorable à l’entrée sur le marché du travail, perte de sécurité de l’emploi… un discours que les jeunes entendent continuellement. Dès lors, comment les moins de 20 ans appréhendent-ils leur avenir ?
Dès 13 ans, la moitié des jeunes se sent réellement concernée par le travail, mais cette préoccupation n’est pas véritablement anxiogène. Même si le nombre des pessimistes augmente avec l’âge, la très grande majorité des jeunes (70%) se dit "plutôt optimiste" vis-à-vis du travail.
Dans une situation de l’emploi tendue, les jeunes s’intéressent d’abord au contenu du travail et recherchent en priorité une qualité de vie professionnelle qui passe par un travail intéressant et une bonne ambiance.
Toutefois, entre "Optimistes" et "Pessimistes", les intérêts divergent et chacun choisit son camp. Les premiers privilégient la prise d’initiative, la promotion, la valorisation sociale, alors que les "Pessimistes" s’attachent au confort et à la sécurité de l’emploi.
De plus des divergences apparaissent entre garçons et filles. Dès 8 ans, les premiers aspirent au respect de leur rythme de travail, une exigence qui se renforce avec l’âge. Ils attendent en priorité du travail la réussite individuelle et la promotion. Ils privilégient le salaire et l’indépendance vis-à-vis d’un patron.
Du côté des filles, les attentes sont liées à l’ouverture sociale et culturelle (travail à l’étranger, rencontres, etc). Elles semblent s’impliquer plus tardivement que les garçons dans le monde du travail. Elles s’approprient alors de plus en plus les traits dominants des garçons : pouvoir et fierté professionnelle.
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