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7 applications de réalité virtuelle

Publié par Christelle Magaud le

2018 sera l'année des contenus 3D: c'est la tendance du salon Virtuality 2018 qui s'est déroulé au Cent quatre à Paris, du 8 au 10 février. Pour cause! Ce marché atteindrait 17,8 milliards d'euros en 2018 contre 9,1 milliards en 2017, grâce à des applications concrètes en magasin et en e-commerce.

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Le VR Pod, la holo-boutique connectée

Zoom sur la première holo-boutique connectée, imaginée par la jeune pousse VR-Things et dessinée par Rami Fischer, le designer des boutiques Chanel. Voilà un nouveau canal de communication et de distribution pour les entreprises qui souhaitent dynamiser leur réseau de magasins. Ce VR-Pod offre une expérience de vente inédite (on parle d'extended reality) et diffuse des contenus 3D/VR avec des services associés: un concept attendu par le public. 70 À 80% des consommateurs se disent intéressés par la réalité virtuelle pour améliorer leurs expériences d'achat (Source: L.E.K. Consulting-2017).

Démonstration sur le salon. Sur un espace fermé de 4 m2, l'utilisateur est plongé dans une réalité virtuelle tout en étant relié à distance à un conseiller, un vendeur... Le VR-pod permet ainsi la présentation de références illimitées dans un petit espace, avec une immersion complète du client, qui peut ainsi s'approprier ce qui lui est proposé : programme immobilier, défilé de prêt-à-porter... tout en étant accompagné par l'équipe de vente. Au passage, cela nourrit l'image de marque et draine du trafic en magasin.

Les hologrammes d'Orbis renforcent l'expérience de marque


Avec Orbis, on passe dans une dimension supérieure, celle de l'ère holographique. Basé sur la représentation d'un objet ou d'une personne, le procédé holographique est applicable et proposé sur une variété de supports : boîtiers, vitrines et scènes holographiques. Il offre une image 3D à l'oeil nu, dans les points de ventes et les lieux d'expositions... et capte l'attention en faisant défiler virtuellement les produits. C'est le client qui interagit, en plaçant sa main au dessus d'un capteur : il manipule l'hologramme dans l'univers de la marque.


Orbis ne parle pas ici de retour sur investissement mais de retour sur attention : par la sensibilisation sensorielle, la start-up augmente le temps passé par le client avec la marque, accroissant ainsi les chances de convertir une vente.

L'idée a notamment séduit LVMH qui incube Orbis à la Station F.


Far, l'appli 3D de santé publique

"Avec notre appli, les bébés n'auraient pas été contaminés par le lait infecté de Lactalis", assure Elie Mietkiewicz, co-fondateur de Far, l'acronyme "Food with augmented reality". Comment? Cette appli de réalité augmentée, conçue au départ pour identifier les produits compatibles avec un régime (sans gluten...) fonctionne via de la reconnaissance d'image. Elle utilise en temps re?el un me?lange d'intelligence artificielle, de cloud recognition et de big data pour reconnai^tre les packagings et croiser les informations de l'utilisateur avec les informations du produit contenu dans une base de données. Elle scanne directement l'emballage grâce à l'appareil photo du smartphone et indique ainsi au consommateur si le produit est bon pour lui. "Les industriels pourraient tout à fait, lors de rappels de produits, nous envoyer les références qui posent problèmes et immédiatement, après leur intégration dans notre appli, n'importe qui verrait, lors du scan, que ces articles sont retirés de la vente", explique-t-il.
Pour la prochaine étape, la start-up prévoit de s'attaquer à la recommandation : quand un produit ne correspond pas à son régime alimentaire, le consommateur se verra proposer une alternative. Des POC sont en cours avec des industriels.

La VR, outil d'aide à la vente dans l'immobilier

La start-up lilloise Taktus a eu l'idée de combiner la table tactile avec une expérience de réalité virtuelle. Une première expérience a été conçue dans le domaine de l'immobilier, avec la visite virtuelle d'un appartement témoin. Durant son "parcours", le client personnalise à l'envie son futur logement (parquet, papier peint...) en posant de simples échantillons sur la table. Cela permet d'offrir aux acheteurs une meilleure perception de leurs investissements et aussi d'augmenter les taux de conversions pour les promoteurs.

Illustration avec le programme réalisé pour le promoteur immobilier Nacarat (Rabot Dutilleul Construction). Du virtuel qui a un impact bien réel : "80% des logements proposés par ce biais ont été vendus en 72 heures", annonce Alexandra Lecat, co-fondatrice et CEO de Taktus.



De la VR pour lancer Orange Bank

Comment engager le public sur une nouvelle offre de banque opérée par un telco? "En utilisant la réalité virtuelle", répond Morgan Bouchet, Head of VR chez Orange et président du think tank UNI-XR.
"Des études montrent que ces expériences impactent plus fortement la mémorisation chez les utilisateurs et laissent par conséquent une trace plus forte de la marque concernée", ajoute-t-il. A l'occasion du lancement d'Orange Bank en novembre 2017, Orange a donc imaginé une expérience de réalité augmentée qui permet à l'utilisateur d'interagir et de découvrir le service en s'immergeant dans l'affiche Orange Bank via son smartphone. En boutique, une autre expérience de réalité virtuelle plonge l'utilisateur dans différents scénarios de la vie quotidienne où l'utilisation d'Orange Bank prend tout son sens.

La marque joue à fond la carte de l'expérience client et de l'innovation pour accompagner ses clients dans les nouveaux usages sur tous les écrans, y compris les nouveaux, afin qu'ils profitent pleinement du monde numérique et de la puissance de ses réseaux très haut débit.

Le salon Virtuality est aussi l'occasion pour la marque de dévoiler son nouveau casque VR2, son fauteuil haptique qui procure des sensations fortes et son appli "Orange VR Experience", qui propose des contenus immersifs avec une large sélection d'expériences vidéos 360° ainsi que l'intégralité du catalogue OCS pour les abonnés.











Les configurateurs 3D de V-Cult

53 % des consommateurs sont plus intéressés par une marque si elle utilise la réalité virtuelle pour vendre ses produits. (Source Greenlight VR- 2017). C'est vrai en boutique mais aussi sur le web, ce qui incite la start-up lilloise V-Cult a démultiplié les expériences de web 3D en ligne. À l'image du configurateur de valise Louis Vuitton 100% web qu'elle a créé. Idéal pour personnaliser l'article sur le site e-commerce de la marque.

Autre avantage de cette technologie de moteur graphique web 3D : elle permet la création d'applications 3D, AR et VR natives dans tous les navigateurs web. Ce qui simplifie l'expérience utilisateur. Utilisée dans différents secteurs du retail, cette technologie rencontre un franc succès: "Sur deux sites marchands qui utilisent notre moteur, les paniers moyens ont progressé de 20%, de même que les taux de transformation", indique Tom Gauthier, CEO & Founder V-Cult.

Advir propose du placement produit virtuel

Terminé les pop-up, les publicités intrusives, les bandeaux en bas de l'écran... La jeune pousse Advir, basée à Londres, révolutionne la publicité en intégrant celle-ci directement dans le contenu, ce qui rend l'expérience plus plaisante. Un peu comme du placement produit mais virtuel. Advir permet ainsi aux créateurs de contenu de monétiser leur audience.

Concrètement, elle crée une plateforme qui diffuse des publicités parfaitement intégrées à l'environnement souhaité. Ce qui donne aux annonceurs une opportunité de présenter leur message sous un format nouveau et plus engageant. A cet effet, Advir a créé vrarpledge.org, une association lobbying contre les publicités immersives.


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