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La saga d'ID Contact

Présentation d'ID Contact, entreprise spécialiste de la relation client fondée par Christophe Leduc : " une start-up déjà vieille ".

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La saga d'ID Contact

" Le besoin des annonceurs est toujours le même : mieux connaître son client pour mieux communiquer avec lui ", explique Christophe Leduc, fondateur et p-dg d'ID Contact. Le prestataire propose, ainsi, une solution tout-en-un : un CRM marketing pour traiter la connaissance client et un outil de gestion des campagnes sur tous les canaux on line et off line. La solution d'ID Contact comporte un outil intégré d'importation de données issues de diverses sources (site web, données de caisse, centre de contacts, Facebook, etc.). Le prestataire construit, en trois jours, un datamart sur mesure pour ses clients.

Christophe Leduc

En particulier, ID Contact, qui agrège, quasiment en temps réel, les données issues du comportement de navigation des internautes (pages visitées, vidéos vues, articles partagés...). " Ces signaux faibles déterminent des appétences pour un produit ", explique Christophe Leduc. Cette curiosité est un leitmotiv dans sa démarche d'entrepreneur. Et de rappeler que cela ne date pas d'hier : " nous sommes une vieille start-up ", plaisante même Christophe Leduc.

Mais retournons quelques années en arrière. Après un voyage aux États-Unis, Christophe Leduc fonde, en 1995, Thésée Communication, une entreprise qui fournit des services internet innovants pour l'époque : fournisseur d'accès à Internet (FAI), routage d'e-mails, hébergement. Le Web est encore un domaine où les premiers sur le marché doivent évangéliser les clients potentiels. Les besoins sont simples. Au départ, les entreprises souhaitaient seulement envoyer des e-mails. Pour ce faire, elles devaient avoir un accès au Web. C'est pour cela que Thésée Communication est devenue FAI. Puis, ces mêmes entreprises ont voulu avoir leur site web. Christophe Leduc a dû investir lourdement dans des infrastructures d'hébergement (serveurs). À partir de 1997, notre entrepreneur développe une activité de web agency. Christophe Leduc - ingénieur télécoms de formation - doit innover. Il s'attelle à la mise au point d'un langage plus simple que celui employé alors (les ancestraux scripts CGI).

Aller toujours de l'avant

Son objectif : être en phase avec les débits Internet d'alors et surtout simplifier la création de sites web. Puis, en 1998, il crée un outil de publication afin d'alimenter en contenus des sites web (CMS) pour l'enseigne de location d'outillage Loxam. Rappelons qu'un CMS facilite les mises à jour d'un site internet, surtout lorsque celui-ci est amené à connaître des ajouts et changements dans les références produits, les prix et les photos... Thésée Communication ne s'arrête pas là et se diversifie en proposant un intranet standardisé à ses clients (messagerie, agenda, hébergement, proxy, etc.), baptisé NetinOne.

Christophe Leduc revend NetinOne en 2002, et se lance alors dans le développement de logiciels métiers utilisant un nouveau langage de programmation : le PHP. Un avantage concurrentiel, selon lui, car le développement en PHP prend trois à quatre fois moins de temps qu'en langage Java. Grâce à ce choix technologique, l'entreprise développe rapidement de nouvelles fonctionnalités demandées par ses clients. Thésée a, par exemple, fourni un outil de gestion global type ERP pour un restaurant. " L'ergonomie et la simplification de l'interface sont nos chevaux de bataille ", insiste Christophe Leduc. Les logiciels n'ont plus à être téléchargés sur l'ordinateur, ils sont directement accessibles depuis un navigateur web. Cet ancêtre du mode SaaS est là pour contourner les problématiques de temps de chargement et de compatibilité avec les différentes plateformes informatiques. C'est l'avènement du "client léger". La première mouture de la future plateforme marketing ID Contact est créée en 2006. Le prestataire développe alors une solution ad hoc pour Bouygues Telecom : l'outil crée une liaison entre ses campagnes d'e-mailing et sa base de données marketing afin de disposer d'un reporting sur ses opérations. Puis la Société Générale demande à l'entreprise de Christophe Leduc d'enrichir cette solution afin de pouvoir gérer la relation client grâce à l'envoi de messages personnalisés.

En 2007, la marque ID contact est déposée et utilisée pour communiquer. En 2008, Christophe Leduc décide de partir d'une feuille blanche pour développer une solution tout-en-un, simple et complète, alliant CRM marketing et gestion des campagnes: " Nous nous sommes nourris de notre expérience métier et marketing. Pour construire la plateforme ID Contact, nous avons aussi pris en compte les besoins de nos différents clients ", explique Christophe Leduc. Les marketeurs ont, en particulier, une demande récurrente : ils ne veulent plus dépendre de leur service informatique. Il faudra trois ans de développement pour sortir une solution totalement aboutie, même si une première version sort au bout de deux ans pour valider de manière opérationnelle le concept. Et obtenir parallèlement une aide d'Oseo pour son financement.

À partir de 2010, l'activité de la société est centrée sur cet outil. Pour répondre rapidement aux besoins de ses clients, ID Contact commence à sous-traiter la recherche et le développement au Maroc en 2011, faute de développeurs PHP en France. Puis, l'année suivante, l'entreprise crée sa propre structure à Casablanca. Le prestataire indépendant décide, en 2013, d'accélérer le déploiement commercial de sa solution, en développant notamment son réseau de revendeurs et en ouvrant un premier bureau à Bâle, pour cibler le marché suisse. ID Contact se présente, aujourd'hui, comme un spécialiste de la relation client grâce à cette plateforme tout-en-un.

Des brevets sur le ciblage

ID Contact a déposé trois brevets sur le ciblage. Objectif : offrir aux marketeurs un outil simple d'usage pour leur simplifier la création de requêtes. " Les outils traditionnels utilisent une imbrication de conditions ("si", "et", "ou"). Une demande de ciblage de plus en plus fine entraîne une multiplication de ces conditions, explique Christophe Leduc. La requête SQL nécessite de faire appel au service informatique et prend souvent deux à trois jours. Les résultats sont souvent faussés, en raison d'une mauvaise compréhension de l'outil. " Avec la solution proposée, on procède par étapes successives, indépendantes les unes des autres et on peut contrôler la fiabilité des résultats intermédiaires.

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