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Les entreprises françaises exploitent-elles bien leurs data ?

En France, plus de la moitié des entreprises affirment posséder une stratégie data-driven claire, voire très avancée, révèle le baromètre Qlik, EBG et Keyrus, rendu publique le 29 novembre. Pour autant, celles-ci font face à un important manque de moyens technologiques, humains ou financiers.

Publié par Floriane Salgues le - mis à jour à
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Les entreprises françaises exploitent-elles bien leurs data ?

Le data-driven, tout le monde en parle... mais, qui le pratique vraiment ? Les marques françaises seraient "sur la bonne voie" pour être data-driven, révèle le dernier baromètre annuel réalisé par l'expert de la data visualisation Qlik en partenariat avec l'EBG et l'acteur du conseil et des technologies Keyrus. L'étude, rendue publique le 29 novembre 2016, met en lumière le niveau de maturité des entreprises françaises en matière d'exploitation de la donnée. Premier constat : en 2016, en comparaison à 2015, les sociétés estiment avoir rattrapé leur retard dans leur transformation digitale par rapport à leurs concurrents. 77 % des entreprises affirment, ainsi, être au même niveau, ou même, en avance sur leurs challengers.

Le changement : la prise de conscience par la "tête" des entreprises de l'importance d'une gouvernance par la data. 54 % des directeurs généraux reconnaissent ainsi la nécessité de choix stratégiques ou de décisions opérationnelles pilotées par la donnée. Les fonctions marketing, et marketing digital, ne sont quant à elles que 44 % à se saisir de l'enjeu "data-driven".

Une stratégie claire... mais un manque de moyens

60 % des entreprises attestent posséder une stratégie claire, voire très avancée sur le data-driven. Grâce à l'exploitation de la data, 60 % des entreprises interrogées constatent une amélioration de l'expérience client, 52 % de la fidélisation, 56 % de l'innovation, et 51 %, la détection de nouvelles opportunités commerciales.

Pour autant, les moyens adéquats pour mettre en oeuvre celle-ci font défaut, qu'ils soient humains, dans 52 % des cas, techniques (50 %) et budgétaires (48 %). Les freins au développement d'une approche data-driven sont donc, selon l'étude, l'existence de données en silos (81 %), le manque de maturité au sein de l'entreprise sur le potentiel de la donnée et la façon de l'exploiter (66 %), une définition imprécise des objectifs (58 %), ainsi qu'un manque de compétences et un déficit de spécialistes en data-management (37 %). Les entreprises se doivent donc de progresser sur l'intégration des bonnes compétences, l'évangélisation des équipes et l'amélioration des outils d'exploitation de la donnée (outils de mesure d'audience de sites Web, d'analyse statistique, de data-mining ou, encore, de data visualisation).

Quelles sont les bonnes pratiques ?

Selon les participants de l'étude, devenir une data-driven company nécessite quelques préalables. Il s'agit de voir quelles sont les sources de données dont l'entreprise dispose ou dont elle n'a pas conscience ; de décider à quels sets de données les services devraient accéder ; de développer les compétences nécessaires et de s'assurer que la société dispose des bons outils et des processus d'évaluation adéquats.

A lire aussi :

- 10 points à retenir de l'étude mondiale sur le data-driven marketing

- Le data-driven marketing fait son chemin

- 7 habitudes à piquer aux entreprises data-driven

Méthodologie de l'étude : Le baromètre s'appuie sur les réponses de 800 directions générales, marketing, digitales, commerciales, et directions des opérations d'entreprises membres de l'EBG.

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