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Le multicanal devient une réalité

Le baromètre on-off-mobile de PagesJaunes/Uda/TNS Sofres met en évidence la réelle implication des annonceurs dans la réalisation de campagnes multicanal et la forte adhésion des consommateurs.

Publié par PAULINE LAURENT le
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69 % des annonceurs déclarent avoir mené récemment une campagne multicanal et 45 % des Français considèrent, de leur côté, que les messages en multicanal sont plus clairs. Ces chiffres issus du dernier baromètre on-off-mobile, réalisé par PagesJaunes, l'UDA et TNS Sofres, mettent en exergue le fait que les marques et les consommateurs sont friands de multicanal. Tout est enfin réuni pour que la rencontre entre annonceurs et consommateurs ait lieu sur tous les canaux. Les premières ont investi de façon importante (66 %) dans des combinaisons bi ou tri-canal. Les consommateurs sont, de leur côté, équipés pour recevoir leurs messages : 79 % des Français ont un téléphone portable et 60 % ont accès à Internet. Les nouvelles technologies sont entrées dans les mœurs : près de la moitié des Français et 76 % des internautes croisent différentes sources d'information on et off line pour se renseigner sur un produit ou sur une marque.

Les déclarations d'intention sont encore plus explicites. Ainsi, 72 % des annonceurs estiment que la communication multicanal est adaptée à leur secteur et ils l'adoptent comme une combinaison de médias enrichie afin de toucher plusieurs fois les cibles (74 %), toucher des cibles différentes (63 %), créer du buzz (86 %) ou faire de la conquête pure (55 %).

Le web communautaire, en revanche, suscite encore quelques réticences. 50 % des annonceurs pensent que les internautes sont moins réceptifs aux publicités communautaires alors que 40 % des internautes qui fréquentent des sites communautaires trouvent leurs publicités plus sympathiques.

Mais la révolution du multicanal est désormais véritablement en marche. D'après les annonceurs, la structure des budgets de communication serait profondément modifiée d'ici cinq ans. Le off line, canal aujourd'hui prépondérant, représenterait 49 % des investissements. Le on line (moins de 10 % actuellement) augmenterait dans le même temps pour atteindre 41 % des investissements totaux des marques. Même dynamisme, enfin, pour le mobile qui pourrait dépasser les 10 % pour plus de la moitié des annonceurs.

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