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Havas Paris lance Paris Shopper, la nouvelle offre shopper augmentée

Exit la stratégie digitale ! Exit la stratégie corporate ! Il n'y a plus qu'une stratégie unique... dans un monde de plus en plus digital. Voici le brief pour expliquer la création de Paris Shopper, lancée en janvier par Havas Paris et Fullsix Retail. Explications de Vincent Mayet, Dg d'Havas Paris.

Publié par Christelle Magaud le - mis à jour à
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Havas Paris lance Paris Shopper, la nouvelle offre shopper augmentée

Pourquoi proposer une nouvelle offre ?

C'est le sens de l'histoire. Une enseigne doit offrir aujourd'hui un parcours sans rupture à ses clients sous peine de les voir aller à la concurrence; de la même manière elle doit orchestrer sa communication, sans dissonance, du média national au point de vente. Ce que nous lui permettons aujourd'hui, grâce à la fusion des équipes d'Havas Paris et d'Havas 360. Nous avons mis en commun nos savoirs-faire, en fédérant quelque 500 collaborateurs à Paris et dans cinq régions.

En outre, nous nous sommes rapprochés de Fullsix Retail, très présent sur cette cible. Ce qui fait de nous l'une des premières agences de conseil et de création globales sur le marché, avec un portefeuille de clients déjà bien étoffé : Carrefour Market, EasyCash, Point.S, Mercurochrome, Florette, La Halle, Point.P, Hotels B&B, Parc Asterix, Weight Watchers... Et depuis son lancement en janvier, Paris Shopper a déjà remporté les budgets de de Mr Meuble, Interflora et Autosphere.fr.

Quelle est votre méthode de travail ?

Paris Shopper a mis au point une méthodologie d'analyse pour auditer la pertinence du modèle de l'enseigne et identifier les leviers à faire évoluer pour construire son modèle de demain. Méthodologie que nous enrichissons via les enseignements que nous tirons de trois outils supplémentaires: un réseau de sentinelles dans plus de 115 villes à travers le monde au profit d'un benchmark international (Shopper.Network), un observatoire des tendances qui influenceront le commerce de demain, dont la première étude paraîtra en juin 2016 (Shopper.Observer) et des études ROPO (Research Online, Purchase OffLine) pour mieux comprendre le comportement du consommateur dans son parcours omnicanal.

Quelle tournure devrait prendre, selon vous, la communication des marques et enseignes ?

Consommer, c'est croire en l'avenir. Ce qui signifie que les annonceurs ont un rôle à jouer pour mettre les consommateurs dans les conditions idéales pour qu'ils se sentent prêts à acheter. C'est là-dessus que nous travaillons.

Les retailers n'ont pas forcément la culture TV. Est-ce un handicap dans le contexte actuel ?

Ils commencent à appréhender de mieux en mieux ce média. D'autant que les pure players, qui communiquent de manière très efficace sur le petit écran, leur donnent une bonne raison d'y aller. Les sites marchands ont bien compris qu'il leur fallait multiplier les points de contacts et sortir de la sphère "tout digital". Par exemple, Le Bon Coin réalise, avec ses spots, de fortes audiences, qui boostent réellement son business. On peut d'ailleurs reconnaître que la culture web a débridé les annonceurs en matière de créativité.

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