Sephora publie le "Manuel militant des coquettes"

C'est un livre de 192 pages tiré à 20 000 exemplaires. Les premières pages s'ouvrent sur un manifeste "contre les diktats, pour la créativité ! Nos vraies icônes, ce sont le club des Héroïnes Anonymes ". Dix femmes incarnent ce club : la pâtissière Saori Odoï, la danseuse Charlotte Ranson, la djette La Comtesse, la maman Noémie, l''artiste Marguerite Bartherotte, Sirine Dutot, Nawal Beauguitte et Héloïse Toussaint les copines nageuses synchronisées, l'épidermologue Christiane Tavernier, les avocates Alix et Claire, la chanteuse Cocovan ou la maquilleuse Yvane Rocher. Sephora signe cet opus baptisé "Manuel militant des coquettes", dédié à ses clients - la production et la création sont signées par les Improductibles -. Une première pour le distributeur pour célébrer sa marque maison "Made In Sephora". Un succès de vente avec des milliers de références et une centaine de nouveautés par an. Le manuel sera disponible le 22 septembre prochain dans les magasins et sur le net.

Au delà du rayon

Imaginé comme un manuel de beauté ce manifeste "anti-prise de tête " selon les termes de l'enseigne prône de "ne pas souffrir pour être belle" et célèbre "les activistes de la beauté " ! Il s'articule autour de 7 rubriques : "le club des héroïnes anonymes", "voler du temps au temps" (des conseils pour optimiser son temps comme "une minute pour réussir son selfie", "le labo de curiosités" (un point sur les basiques de la beauté : le vernis, l'anti ride etc.),"les techniques de canailles" ("comment avoir un teint de bébé quand on a dansé toute la nuit ?" par exemple), "piquer les idées des pros", "twister sa salle de bain" ("le refuge d'une écolo glam" par exemple) pour finir sur un chapitre dédié aux hommes : " et les hommes dans tout ça ?".

Le ton (signé Elodie Rouge - rédactrice en chef art de vivre du magazine DO IT IN PARIS, journaliste au ELLE et auteur de livres gourmands : L'Institution,les 120 produits qu'il faut avoir tester une fois dans sa vie, Paris c'est chic ou les cantines des Parisiennes), les photos (Zoé Kovaks et Guillaume Servet) et les illustrations (Carole Wilmet) relèvent davantage du magazine féminin pour jeunes femmes que du catalogue produit en papier glacé...On reconnaît bien entendu la typographie, les codes coloriels et le vocabulaire de la marque dans ces 192 pages où la MDD apparait ça et là le tout assez loin de l'image luxe qui caractérise parfois l'enseigne de parfumerie du groupe LVMH.