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Annonceurs : pourquoi ils y vont

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Ludovic Pruche, directeur marketing du groupe Caravelle (sites de voyages promovacances.com, tati.fr)


« Nous avons commencé à communiquer en presse gratuite pour promovacances.com début 2003, surtout dans Metro mais aussi dans 20 Minutes et A Nous Paris. Nous l'utilisons comme un support complémentaire au même titre que la radio dans un plan médias dont l'affichage sous différents formats est l'ossature principale. C'est justement pour nous une bonne manière de rebondir par rapport à l'affichage que nous faisons dans le métro et dans les gares, à la fois parce que ces titres y sont distribués, mais aussi parce qu'ils sont à même de nous proposer des formats événementiels comme des surcouvertures qui sont pratiquement une forme de petit affichage. Ces supports rentrent bien dans le cadre de notre stratégie qui est de développer la notoriété de notre marque auprès du plus grand nombre. Nous avons également la possibilité de tester l'impact de la campagne par le nombre d'appels reçus au numéro de téléphone figurant sur l'annonce, mais notre priorité est la notoriété de promovacances.com. Nous avons également utilisé la presse quotidienne gratuite pour tati.fr mais en ciblant plus les zones, les quartiers car il s'agissait là davantage d'une opération de marketing direct. »

Matthieu Pinel, responsable marketing de Game Cube chez Nintendo


« Nous n'avons pour l'instant communiqué en presse gratuite qu'indirectement, à travers une campagne réalisée par la Fnac au moment du repositionnement du prix de notre console Game Cube. C'était le 16 octobre dernier, dans Metro, 20 Minutes mais aussi L'Equipe, et nous avons été très content des résultats de visibilité de cette campagne. Globalement, nous n'investissons pas en France en presse quotidienne car nos acheteurs sont surtout des jeunes, donc pas de gros lecteurs de ce type de presse. C'est en cela que les gratuits qui ont une forte diffusion et qui touchent beaucoup de non-lecteurs de presse peuvent nous intéresser. On attend seulement qu'ils soient nationaux, car des consoles comme la Game Boy Advance ou la Game Cube ont un taux de pénétration dans l'ensemble de la population française, pas seulement parisienne, lyonnaise ou autre. »

Antony Ravaud, directeur de la publicité de 9 Telecom


« J'attendais avec impatience l'arrivée en France de ce type de presse que j'ai appris à connaître en Suède, en tant que lecteur, car elle correspond à un besoin d'information rapide. Pour une marque comme la nôtre, qui a repris la parole il y a une dizaine de mois, et qui a un besoin quasi-permanent de communiquer, les quotidiens gratuits ont d'abord l'avantage de la puissance. Comme on fait beaucoup de marketing direct, on traque systématiquement les remontées d'inscriptions et on a pu le vérifier. L'Ile de France que couvrent Metro et 20 Minutes est un bassin extrêmement intéressant pour nous, notamment dans le cadre des propositions d'offres haut débit sur nos propres réseaux. Ce sont également des supports qui, pour prendre leur part du business, n'hésitent pas à innover, à être très à l'écoute des attentes de formats différents qui permettent de mettre en scène notre marque. »

Marie-Christine Téron, directrice de la communication de Cegetel


« Nous n'avons pour l'instant réalisé qu'un seul test dans Metro, en novembre-décembre dernier, sous la forme d'une campagne de marketing direct portant sur la partie résidentielle de notre activité. Nous y sommes arrivés tardivement, d'abord parce que ce type de support était largement déjà utilisé par nos concurrents et parce que notre stratégie de communication était jusqu'à lors moins axée sur le grand public. Auparavant, nous réalisions essentiellement des opérations de marketing direct en presse TV, mais cela nous a permis de toucher une population à la fois plus populaire et plus captive. Nous avons été satisfaits du rapport qualité-prix. »

Léna Rose

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