Sephora, Zalando, eBay... Les 10 idées retail et expérience client (1 au 5 mai)
Au menu des 10 idées cette semaine : Dior mise sur la Corée, Sephora cartonne à Londres, eBay veut favoriser l'ameublement de seconde main, Zalando se renforce sur le virtual try on et Uber Eats teste les emballages réutilisables.
Je m'abonneDior va ouvrir son plus grand magasin sud-coréen au prochain semestre
Encouragée par le succès de son concept store ouvert à Seongsu-dong (Séoul) l'année dernière, et par la hausse de plus de 50 % de ses ventes et de son bénéfice l'an dernier, la maison de luxe Dior, propriété de LVMH, ouvrira au deuxième semestre 2023 son plus grand magasin physique en Corée du Sud, situé au sein du grand magasin Hyundai de Pangyo. Dior vient également de faire de Haerin, une membre du groupe Kpop NewJeans, sa nouvelle ambassadrice de marque pour la joaillerie, la mode et la beauté. Retailnews Asia note que les Sud-Coréens comptent parmi les plus gros acheteurs de produits de luxe dans le monde, avec une moyenne de 325 dollars par personne et par an.
À lire sur retailnews.asia
Sephora cartonne pour son retour à Londres
Après 17 ans d'absence, Sephora a fait cette année son grand retour au Royaume-Uni, pour le plus grand bonheur des consommateurs britanniques et des responsables de l'enseigne au sein du groupe LVMH. Selon Christopher de Lapuente, en charge de la division distribution sélective, les résultats enregistrés par Sephora lors des huit premières semaines après l'ouverture de son flagship londonien ont dépassé les espérances du groupe de près de 300 %. Sephora bénéficie d'un moment de grâce digne du retour de Burger King en France : selon LVMH, de nombreux Londoniens ont découvert l'enseigne lors de voyages outre-Manche ou outre-Atlantique. Lors de l'inauguration du flagship, jusqu'à 5000 personnes ont fait la queue devant le magasin, certaines personnes attendant près de 7h pour y entrer !
À lire sur retailgazette.co.uk
Target lance un drive dédié aux retours
Target a commencé à proposer le retour via des drives dans environ un quart de ses 2000 magasins américains. Nommé Drive Up, ce service est considéré comme un moyen d'améliorer les ventes en ligne de l'entreprise, qui anticipe une baisse de son activité globale liée au contexte économique et ambitionne de déployer ce drive à l'ensemble de son réseau d'ici à l'été. Aux Etats-Unis, le click and collect, qui se fait principalement en drive, pèse 11 % de l'ensemble des ventes en ligne. Il devrait connaître une croissance de 8 % en 2023, contre 2 % pour la livraison.
À lire sur cnbc.com
Uber Eats s'essaie aux emballages réutilisables
Après Again à Londres, Uber Eats s'associe à DeliverZero pour lancer un programme d'essai de contenants réutilisables pour les commandes de nourriture passées dans les 80 restaurants participants à New York. Les emballages sont consignés pour un dollar, DeliverZero s'occupant du ramassage sans frais supplémentaires. Les emballages peuvent être utilisés 1000 fois selon DeliverZero, qui assure que 70 % des clients retournent les emballages une fois ceux-ci utilisés.
À lire sur packagingdive.com
eBay table sur l'ameublement d'occasion
En lançant le hub « Better Than New Homeware », eBay soutient une approche plus durable de l'ameublement au Royaume-Uni, alors que les Britanniques souhaitent changer certains élements de leur intérieur environ trois fois par an et jettent chaque année 500 000 tonnes de meubles. Afin de lutter contre ce "fast furniture", eBay s'est associé à des designers pour créer des sélections de meubles et autres pièces décoratives vintages, alors que les Britanniques, comme les Français, aiment de plus en plus chiner des pièces rares : c'est une motivation évoquée par 35 % des acheteurs de seconde main, derrière le prix (37 %), et à égalité avec la possibilité de faire de l'upcycling (35 %).
À lire sur retailtimes.co.uk
Zalando déploie l'essayage virtuel à grande échelle
Dans le cadre de son initiative globale Size & Fit, Zalando a lancé son projet pilote de cabines d'essayage virtuelles sur 25 de ses marchés. Désormais, les clients peuvent essayer virtuellement 22 paires de jeans de différentes marques dans le Zalando Fashion Store à l'aide d'un avatar 3D qu'ils peuvent créer en renseignant simplement leur taille, poids et sexe. 30000 personnes ont déjà utilisé le service, dont l'un des principaux objectifs est d'éviter les retours dus à une taille incorrecte. Selon Zalando, ces derniers sont réduits d'un peu plus de 10 % pour les articles avec une recommandation de taille, par rapport aux articles qui n'en proposent pas.
À lire sur fashionnetwork.com
Catch veut en finir avec le BNPL au profit du cashback
Fondée en 2020, la solution Catch veut améliorer le taux de conversion des marchands, non pas grâce au BNPL, mais en proposant une solution proche du cashback : les internautes naviguant chez les e-commerçants partenaires se voient proposer un bon d'achat d'une valeur de 10 % de leur panier s'ils règlent via le service de Catch. Ce bon d'achat doit être utilisé lors d'une prochaine commande chez des marchands comme Everlane, Lunya et Parade, SoulCycle et PacSun. Catch affirme que deux fois plus de marchands utilisent sa solution cette année par rapport à 2022, et que ces derniers voient un taux de rachat 43 % plus rapide et une augmentation de la rétention de 46 % via cette solution.
À lire sur modernretail.co
John Lewis enrichit son programme de fidélité
John Lewis Partnership (JLP) vient de nouer de nouveaux partenariats avec dunnhumby, agence de data marketing et de fidélisation de la clientèle appartenant à Tesco, et Eagle Eye, fournisseur de solutions marketing, dans le but d'enrichir les programmes de fidélité My John Lewis et My Waitrose, tous les deux relancés en 2022, et qui comptent respectivement 5 et 9 millions de membres. Les membres du programme My John Lewis achètent 2,5 fois plus fréquemment dans l'enseigne que les non-membres, profitant notamment d'offres dédiées. Ces nouvelles collaborations doivent permettre une plus grande personnalisation de ces offres grâce à l'analyse de la data.
À lire sur furniturenews.net
Dans les coulisses du live shopping en Chine
Des cosmétiques aux accessoires de mode, en passant par... du boeuf séché ou encore des produits d'entretien miraculeux. Le New York Times se penchait la semaine dernière sur les camelots modernes que sont les animateurs de liveshopping en Chine. Si la pratique a encore du mal à devenir mainstream en Occident, elle est bien sûr courante en Chine sur des plateformes comme Douyin, Taobao Live ou Kuaishou : il faut dire que le gouvernement chinois, loin d'apprécier le développement des lives sur les réseaux sociaux, où des sujets trop politiques étaient susceptibles d'être abordés, s'est empressé d'encourager le développement de cette pratique plus consumériste. De véritables écoles dédiées à l'apprentissage du live shopping se sont même développées, comme par exemple à Yiwu, devenue de fait la capitale des médias sociaux en live. Le NYT cite alors les parcours de plusieurs streamers, du berger mongol trentenaire devenu businessman à succès au jeune vidéaste de 55 ans qui se lance en derniers recours... Sans oublier d'évoquer ceux qui ont disparu du jour au lendemain après s'être trop éloignés des règles strictes mises en place par le régulateur.
À lire sur le nytimes.com