TRIBUNE LIBRE Le drive a-t-il besoin d'une loi ?
Sylvia Pinel, ministre du Commerce, annonce un projet de loi régulant l'ouverture des drive, non soumis à date aux règles de la LME sur l'urbanisme commercial. Que faut-il en penser ? Valérie Piotte, directrice générale de l'agence Publicis Shopper, avance quelques éléments de réponse.

Sylvia Pinel, Ministre du Commerce, annonce un projet de loi pour réguler l'ouverture des drives. Modèle non soumis à date aux règles de la LME sur l'urbanisme commercial. En effet, non considérés comme des surfaces marchandes, mais comme des entrepôts de retrait, l'ouverture des drives échappe au long process d'autorisation d'ouverture des surfaces marchandes de plus de 1000m2, nécessitant l'accord de la commission départementale d'aménagement commercial.
Est-ce pour cette seule raison, de vide réglementaire et législatif, que le nombre de drives s'est démultiplié en France à la vitesse de l'éclair pour atteindre 2 400 points de vente drive à fin avril 2013 ?
Le drive, avant tout, une réponse aux attentes des consommateurs
Le drive a conquis en 4 ans, 5 millions de ménages et 3% de part de marché. Croissance exceptionnelle, révolution dans le secteur de la distribution, le drive est avant tout une réponse aux attentes des consommateurs. En phase avec les nouvelles habitudes de shopping notamment avec l'augmentation du commerce on line, le consommateur français trouve également dans le format drive une réponse à deux considérations majeures et conjoncturelles : le gain de temps (pour 89% d'entre eux - source Kantar Worldpanel,

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